jeudi 31 octobre 2013

Le_neptunien ... en Espagne ! J+60

Voulez-vous voir un monde étrange / Où l'on aime les démons et pas les anges ?
Suivez-nous, venez visiter, / Notre magnifique cité.
Voici Halloween, voici Halloween.

Trêve de plaisanterie, je n'aime pas Halloween. Tout comme la Saint Valentin ou les fêtes des mères, des pères, des grands-parents, des voisins (encore que, celle-là, j'aime bien ...), des chiens, des betula pendula, etc.

Mais ?! Ca va pas !! C'est au jour d'Irtimid d'écrire ... Surtout qu'il a tout plein de choses à raconter ... :p

Tout plein de choses ? C'est beaucoup dire. En  ce jeudi 31 octobre j'ai quitté Madrid, son soleil et sa fraîcheur qui commence à s'installer, sa Puerta del Sol ensoleillée et ses touristes. Ses chocolate con churros. Ses tapas, ses pastas, ses tortillas et tout plein de trucs (et non de choses !) en -a. Cinq jours de vacances dont j'ai profité à plein et dans tous les sens. Et non à plein d'essence puisque je n'étais pas motorisé. Quoique tout à fait autorisé ( à séjourner), au grand dam des autochtones que j'ai rendu atones, de mes bêtises épuisantes.

Mais cessons de parler de moi et parlons des autres, sources inépuisables de mes piques vilaines dont la bassesse m’écœure moi-même en même temps qu'elle me réjouit - je rappelle ici que je suis schizophrène, donc c'est pathologique et pas ma faute. La matinée étant passée bien vite et après un passage par le Parque del Retiro, son lac et son palais de cristal que je ne verrai jamais, l'heure d'aller à l'aéroport s'est présentée à moi avec fracas. Contrairement aux deux ostrogoths de l'avant-veille, je ne ratai pas le bon arrêt du car - Terminal 1, celui des low-costs. C'est à dire des passagers qui comme moi, pauvres hères qui errent, traînent leur misère et les pieds sur la terre, leurs valises abîmées par le poids des années. Mais, zut, j'ai dit que je ne parlais plus de moi, enfin ! 

En ce jour d'Halloween nous croisâmes une jeune femme costumée de noir perdue dans l'aéroport, sa robe noire glissant sur le sol. Puis une vieille dame édentée, mais Le_neptunien m'assura que c'était sa tête normale. Mon respect pour mes aînés me poussa, et me pousse encore, à ne pas commenter cette hypothèse fort contestable. Une fois enregistré puis en salle d'embarquement, Madrid était déjà loin et les passagers autour de moi étaient français, bien français. Un père parlant à sa fille comme à une aliénée pour lui expliquer le sudoku; un père avec ses quatre gamins, écouteurs sur les oreilles, jouant sur leurs smartphones; un père qui guidait par téléphone un de ses collègues de bureau pour ouvrir le bon tableur Excel; et dans tout ça des mères qui semblaient vouloir rester là et abandonner toute la smala pour profiter encore du soleil. Entre-temps pour arriver jusqu'à la salle à côté de ma porte d'embarquement j'avais dû traverser toute une zone de duty-free avec parfums, alimentation, livres, balais brosses, tronçonneuses électriques...Boire le touriste jusqu'à la lie, ça s'appelle.

Départ prévu à 16h05 sur le billet. A 16h10 sur le tableau de l'aéroport. Embarqué dans l'avion à 15h20. Départ effectif ? 16h25. Easy Jet, bonjooooouuuuur ! Pas de mauvaise foi cependant, nous arrivâmes à l'heure moi et mes deux voisines de vol qui passèrent l'heure et demi en l'air non pas à s'y envoyer (en l'air) mais à s'envoyer des commentaires dé-pri-mants dont voici une liste non exhaustive avec entre parenthèses mes remarques heureusement intérieures sur le moment:
- "Retour à la vie normale" (Golden Globe de la phrase creuse 2013)
- "Faut bien que ça s'arrête"  (Vos discussions?)
- "On est trop blasées, là en fait" (J'avais remarqué)
- " Geoffrey, il a un super bouleau, il voyage beaucoup" (voyager avec un bouleau, ça doit pas être évident..ça rentre dans la soute, ça ?)

J'ai arrêté d'écouter pendant le profilage psychologique de Geoffrey par les deux commères volantes effectivement blasées. C'est à peine si elles remarquèrent qu'on avait décollé, puis atterri, partant le jour sous le soleil et arrivant à la nuit tombante sous des nuages qui tels ceux de Tchernobyl s'étaient arrêtés aux frontières de l'Espagne. Et, moi, pendant ce temps là ? Je tournai pas la manivelle mais somnolai. Passionnant, mes voyages.
A Lyon Saint-Exupéry, dernière bonne surprise d'Easy Jet, cette fois de mèche avec l'aéroport, avec un gros barnum pour les bagages censés arriver sur le tapis roulant 2 après ceux du vol de Barcelone qui avait atterri une demi-heure avant, mais qui se pointèrent finalement sur le tapis 1 après ceux du vol de Casablanca. Pendant ce temps les passagers de Barcelone poireautaient toujours. Ils n'avaient qu'à aller à Madrid en Easy Jet, mouarf ! 

Gracias au Neptunien pour sa présence auprès de nous, âmes égarées. Et merci d'avoir été un si bon guide, plein d'entrain (même à pied et en bus), anecdotes et chemins de traverse à la clé pour des marches hors des sentiers battus et rebattus par  les chinois. Il a beau vouloir trop bien faire (et quand c'est trop, trop, trop, c'est vrai que c'est trop), il remplit si bien la mission qu'il s'était fixée que nous autres eûmes bien du grain à moudre pour raconter nos journées sur ce blog. Nous en avons sûrement oublié les trois-quarts, surtout moi noyé dans mes âneries (© Saudie) scripturales. Je m'en excuse auprès de lui car tous ses efforts auraient bien mérité l'exhaustivité dans nos récits, mais grand fut le plaisir et je pense qu'il se ressent dans nos textes. 
Gracias à Myst parce que j'ai pu manger et dormir, grâce à lui (du moins, manger et l'écouter ronfler).
Gracias à Saudie pour nos idioties, ses regards discrètement consternés parfois teintés d'amusement, et pour les idées et l'énergie qu'elle me donne sans le vouloir (mais elle l'aura voulu !)
 
Ah, une dernière chose:

Moules
Asperges
Dorades
Ris de veau
Insectes
Dinde

Ceci est une liste de tout ce que je n'ai pas mangé cette semaine.

Et, oui, c'est ma conclusion. Un problème ?


P.S. : Les admirateurs du style irtimidien auront désormais la chance de pouvoir savourer sa plume dans le récit De Bretagne et d'Angleterre en ligne depuis ce jour. Un grand merci à lui pour ce cadeau merveilleux !


mercredi 30 octobre 2013

Le_neptunien ... en Espagne ! J+59

L'avion a décollé et a même atterri. Ils sont partis. Heureusement, comme ils ne sont pas tous arrivés en même temps, il ne partent pas tous le même jour.

Oui, j'en garde un et c'est lui qui rédigera (au moins partiellement) votre article de demain ... Comme un goût de rentrée scolaire, il faut que je me remette à rédiger !

Avant d'oublier, je vous rappelle que mes photos sont mises à jour régulièrement à l'adresse suivante : Vamos a España !!. J'essaye d'être rapide mais la publication peut prendre quelques jours. Dans les jours à venir (mais je vous le redirai), je vais aussi ajouter des photos aux articles précédents depuis ... le début ! Oui, c'est bien d'avoir une moyenne de 10 photos par jours mais c'est mieux de les regarder et surtout de les montrer, non ?

En attendant, vous avez peut-être remarqué que les titres de mes articles ont changé. Oui, j'ai décidé de façon tout à fait arbitraire que cent-soixante-huit articles, ça faisait trop. Du coup, vous en aurez deux fois quatre-vingt-quatre :) :) Allez, encore vingt-cinq avant la remise à zéro. Non, puis c'est plus logique sachant que mes photos sont regroupées de cette manière.

Bon ... Et si on parlait de ma journée en fait ?! Non pas que ce soit passionnant mais c'est un peu l'objet de ce blog à l'origine.

Rentrée scolaire, j'ai dit plus haut ? Oui, c'est aussi un peu le sentiment que j'ai aujourd'hui mêlé à une démotivation tenace. D'un côté, ça ne parle que d'Hallowen, de la grande fiesta, et de la soirée ; de l'autre, ça aborde des sujets de cours que je ne maîtrise pas (heureusement sinon je n'aurais rien à faire là) et donc je suis perdu et je dois travailler d'avantage. Le tout pendant que Irtimid se promène dans la ville ... Non, définitivement, je crois que je ne suis pas enclin à m'y remettre cette semaine. En plus, l'emploi du temps est tout chamboulé et j'ai des heures perdues un peu partout, il faut que j'aille négocier pour que ce soit moins pire. Bon, c'est décidé : vendredi est férié et jeudi c'est "fiesta", je me prends un week-end de quatre jours !

Sur ces bonnes résolutions ... Comment ça elles sont pas bonnes ? Ah non mais j'ai pas fini ... Car qui dit week-end de quatre jours, dit remotivation obligatoire et boulot intensif durant les trois pauvres dernières semaines qui me restent ici !! Avec une heure et demi de travail obligatoire + télévision en espagnol + sorties espagnoles tous les week-end ! Ah oui, je veux bien prendre des vacances mais après on s'y remet !

Sur ces bonnes résolutions, disais-je, Irtimid et moi passons une soirée au calme et une folle idée me vient avant que mon ordinateur s'endorme : Valladolid ! Depuis que j'ai vu un film sur cette ville il y a quelques années en cours (La Controverse de Valladolid), j'ai envie d'aller la visiter. Je cherche les trajets, je compare les tarifs ... le bus est encore une fois bien moins cher pour un voyage de même durée : c'est parti ! Petit message à gauche et à droit pour embarquer des compagnons de galère et on fonce ! Voilà, mes résolutions sont partiellement atteintes avec déjà un projet pour le premier week-end.

Aller, Monsieur l'Ordinateur, mon cœur a beau avoir été volé, il est temps que vous dormiez,
@ demain !

P.S. : Petite photo du matin :

mardi 29 octobre 2013

Le_neptunien ... en Espagne ! J+58

Et la boucle se boucle mais lui ne se la boucle pas et heureusement : Irtimid !!



Ce matin, un lapin a peut-être tué un chasseur dans les campagnes espagnoles. Je n'écris pas ça parce qu'hier nous vîmes des œuvres de Goya, je sais faire la différence entre la chanteuse à texte et le peintre. Si un lapin a tué un chasseur, c’est qu’il avait un fusil. C’est donc qu’il en a acheté un. C’est donc qu’il avait un permis de port d’armes. C’est donc qu’on le lui a donné. C’est donc qu’un agent de la fonction publique espagnole est de mèche avec les lapins. C’est donc que l’Espagne devrait être envahie par des lapins d’ici la fin 2014. Vous pouvez toujours ricaner, nous vous aurons prévenu, moi et Aristote.

Ce matin était le dernier du chasseur, donc, mais aussi du séjour à Madrid pour Saudie et Myst. C'était donc pour eux le moment de ranger leurs affaires, valises, sacs, et autres gels douches. Un grand moment de sport et d'humanité, et un grand coup de pied dans le préjugé tenace selon lequel les individus de sexe féminin auraient un sens du rangement plus développé. En effet, tandis que les bagages de Myst ainsi que les miens auraient fait pâlir d'envie tout amoureux de l'ordre, ceux de Saudie auraient fait fuir sur ses deux jambes un habitant unijambiste de Capharnaüm. Saudie, Jésus au féminin ? L’hypothèse vaudrait le coup de créer un nouveau courant religieux. Je me propose en toute logique et modestie d’en être le Chef, le Grand Gourou, le Maestro, le Big Boss, le Patron, le Grand Mufti, le Grand Muesli, appelez ça comme vous voulez et profitez-en parce que pour ce qui est de la démocratie je garantis rien. Vous pouvez cependant voter, en commentaire de ce blog, avec le choix suivant : vote pour moi / vote blanc. Le vote blanc, comme en France, n’étant bien entendu pas comptabilisé. Il l’est en Espagne ? Oui, mais c’est moi qui fixe les règles de l’élection, j’en ai eu l’idée, un point c’est tout.

Le_neptunien n’étant pas, lui, en vacances, il avait ses cours habituels en matinée. Nous le rejoignîmes donc près de son école un peu avant midi. En bus, en métro, en fusée ? Oh que non : à pied ! Portant et faisant rouler nos valises, nous trois chevaliers de l’ordre du tourisme cavalâmes de nos jambes déjà meurtries par les promenades piétonnes ou cyclistes. Quelle fougue nous anima, quelle aisance nous eûmes, quelle fière destinée semblait s’inscrire en lettres d’or par-dessus nos têtes bringuebalant avec élégance, quelle splendeur nous donnâmes au français par-delà nos frontières ! Et quel hypocrite je fais, moi qui traînais ma peine inexistante en battant le pavé madrilène avec la discrétion d’un éléphanteau, sans compter le bruit que faisait mon hippopotame. Oui, c’est ainsi que je surnomme mon sac de voyage, auquel je rends hommage car il nous supporte depuis des années, moi et mon désordre Saudien. Ce dernier adjectif, je viens de l’inventer et de le breveter, et 10€ me seront reversés à chacune de ses utilisations. Si je traînais moi aussi mon sac, c’est que je quittai l’Hostal Oliver pour m’incruster 2 nuitées durant chez la logeuse du Neptunien qui a eu la gentillesse de me préparer un lit

Le temps étant plus frais que les jours précédents, cette marche dans les rues et avenues de la capitale eut le mérite de nous garder au chaud. Elle nous permit aussi de croiser une manifestation d’immigrés avec un slogan qui fut traduit approximativement de l’espagnol par mes soins. Mes soins, qui coûtent 10€ eux aussi - je ne vois pas pourquoi les immigrés auraient droit à mes soins gratuits puisque je fais payer tout le monde. Ce slogan, donc : « Immigrés, pas fraudeurs ». Mais, mais, pourquoi donc les exilés français en Suisse sont-ils venus manifester à Madrid ?

Arrivés près de l’école du Neptunien nous y entrâmes et nous y posâmes. Me tournait alors dans la tête une idée de chanson, la faute à Saudie qui a le don de sortir des phrases beaucoup plus rythmiquement organisées que ses bagages. Le_neptunien terminant ses cours sortit comme tous les jours sous la haie d’honneur de ses camarades et de ses professeurs, époustouflés par son talent et par l’absence de fautes d’orthographe sur son blog. Il nous emmena manger des tapas dans un petit restaurant non loin de là, l’Aránzazu, qui n’est pas du tout la propriété de Bixente Lizarazu (ceci est la blague de quelqu’un ayant à la fois commencé et arrêté de suivre le foot en 1998, le temps d’une Coupe du Monde). Un restaurant dans lequel les étudiants de l’EF Madrid ont des réductions. Qu’on se rassure, ce ne sont pas ces viles considérations pécuniaires qui ont justifié le choix de ce restaurant mais bien la qualité des tapas et la proximité.

Proximité, car il fallait ensuite aller jusqu’à l’aéroport pour y larguer Saudie et Myst qui partaient donc retrouver la grisaille francilienne, les klaxons en pagaille, l’incivilité chronique mais aussi un taux de chômage un peu moins important, faut bien compenser. Leur avion devait décoller à 15h45, nous prîmes donc deux bonnes heures d’avance. Un peu plus, au départ, mais comme nous ratâmes lamentablement l’arrêt de bus du Terminal 1 de l’aéroport et finîmes au Terminal 4, il nous fallut récupérer la navette interne de l’aéroport pour retourner au 1. Une ultime péripétie en guise de cerise sur le gâteau pour nos 2 joyeux tourlourous qui partirent le cœur vaillant, léger et plein de soleil, retrouver la grisaille francilienne. Oui, je sais pertinemment que je l’ai déjà écrit. Simplement j’aime retourner le couteau dans la plaie. Et pas que la plaie du chasseur tué par le lapin.

Madrid Barajas est un aéroport parfaitement quelconque. Si tant est que puisse être parfait ce qui est quelconque puisque si quelque chose est parfait, il devient par là même particulier, remarquable au sens premier du terme. Donc pas quelconque. L’expression « parfaitement quelconque » est donc un brin oxymorique. Comme en Oxymorique un petit village Rigaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur - Premierdegréus – mettons que cette expression est malgré tout acceptable et revenons-en, dis-je alors que je suis tout seul, au propos. Madrid Barajas étant quelconque, seuls nos déchirants adieux dont l’évocation m’écorche l’âme autant que le cœur seraient intéressants à conter. Je pourrais ainsi vous citer Gaston Miron qui écrivit « C'est un peu de nous tous en celui qui s'en va et c'est en celui qui naît un peu de nous tous qui devient autre », mais comme personne dans notre entourage madrilène n’est venu au monde cela serait alors hors-sujet. Ce qui signifierait que j’aurais placé cette phrase uniquement comme caution littéraire à ce texte ? Quelle idée !

Dernier des Mohicans aux côtés du Neptunien, nous rejoignîmes son école puis son « chez lui » pour déposer mon hippopotame qui commençait à renâcler autant que mes mollets à forcer de tâter le sol de Madrid. L’après-midi fut donc davantage mis à profit pour repos et flânerie sans but précis que pour continuer la visite de la ville savamment guidée par Le_neptunien.

Le dîner se passa avec la logeuse du neptunien et devant un téléviseur, chose inhabituelle pour moi qui goûte davantage la compagnie des pans de mur. Ces derniers possèdent l’immense avantage de ne pas bouger ni faire de bruit et de laisser ainsi à mon vacarme intérieur toute la place qu’il réclame. Le tout au grand dam de la partie raisonnée de mon cerveau. Toujours est-il qu’à la télévision était diffusé un documentaire anglais, doublé en espagnol, sur la famille royale anglaise, que Le_neptunien commentait en espagnol avec sa logeuse et en français avec moi dans une gymnastique remarquable. Pendant ce temps je m’accrochais à chaque mot prononcé en espagnol comme à une bouée glissante risquant à tout moment de s’échapper de mes mains tendues.

Je ne me noyai cependant pas et cela me permet d’écrire ces lignes en remerciant Le_neptunien de m’avoir prêté, ainsi qu’à nos camarades désormais disparus – de Madrid - un espace sur son blog. Un espace gratuit, donc je ne suis pas responsable, pour raconter toutes mes âneries avec toute la prétention dont je suis capable sans effort, le tout alors que le temps ensoleillé ne se rafraîchit pas assez vite pour gâcher la douceur des journées. ¡ Que felicidad !

lundi 28 octobre 2013

Le_neptunien ... en Espagne ! J+57

On continu la boucle pour retrouver ... Myst !!

La suite étant déjà prête, je me permets de passer sous silence ce post temporairement, Myst, une fois rentré, a beaucoup de travail mais son oeuvre arrive très bientôt !

Jour 5 en ce périple Madrilene.
Le réveil sonne à 8h00 (heure d'hiver). Eh oui on change d'heure aussi en Espagne.
Au vu de la randonnée  de la veille, chacun referme l'unique œil qu'il avait réussi à ouvrir.

Il est 9h00, Be s'éveille et par la même occasion, s'offre la joie d'en faire profiter toute la chambrée à défaut de l'hôtel.

Il est 10h00, maintenant que nous avons bnos deux yeux bien ouverts, nous prévalons d'un commun accord, en décision unanime et à la majorité absolue que So devrait ranger sa valise qui a adopté le concept de l'artichaut. Il y en a plus dans l'assiette après qu'avant, à proportion identique.

Il est 10h50, afin de la remercier de sa venue et parce que c'est sa petite soeur, Be lui tend gentiment un sac contenant une surprise (dans le cas présent c'est un bracelet doré). Toujours dans sa phase réorganistaion/rangement, So récupère le paquet et le jette négligemment sur le lit de Be en pensant que c'était un truc en plus à caser.
Une altération météo interne à la pièce se fait aussitôt ressentir, un blizzard commence à se former, annonciateur d'un moment funeste. Sentant le changement climatique, So jette un oeil sur le visage de Be et récupère le colis jeté juste auparavant.
Une brève explication, un merci accompagné d'un bisou fraternel et nous retrouvons avec joie le soleil Madrilene qui nous avait tant fait défaut.

Il est 11h00 et des brouettes et nous nous mettons enfin en route. Direction initiale , le parc du Palais Royal.

Accompagné par notre guide expérimenté, nous naviguons au grès des rues et ruelles, tout en nous dirigeant vers l'étoile polaire que nous avions repéré la veille.
Nous en profitons pour faire la découverte d'un joli jardinet "Del Pricipe Anglona" aussi rapidement visité qu'il nous a semblé interessant. (vous jugerez en image).
Nos pérégrinations nous permettent d'apprécier deux, trois étals et laisser du temps au guide pour régler sa boussole.

Il n'y a jusque là rien d’extraordinaire. Mais c'était sans compter sur notre troisième larron, qui pour mieux apprécier la route, s'est mis en tête de la voir sous un angle différent.
Son choix d'exploration s'est porté sur une vision à 180 degré par rapport à la normale. Attention quand je dit vision à 180°, c'est pas le champ de vision, mais la démarche adoptée pour voir de face ce que nous voyons de dos. En clair il marche à reculons. Les différents chemins, virages, escaliers et trottoirs se transformant en actes accrobatiques tels que le flip, la vrille et le salto. Lui permettant de déjouer les différents obstacles si anodins pour une personne naviguant habituellement en phase avec son environnement.

dimanche 27 octobre 2013

Le_neptunien ... en Espagne ! J+56

Déjà trois jours que les zouaves sont là, donc on reprend au début avec ... Saudie !

Cette nuit, c’était changement d’heure, mais ça ne nous a pas vraiment perturbés puisque nous nous sommes levés vers 9h ou 10h. Pour changer de la boisson chocolatée et du pain au chocolat industriel de d’habitude, nous petit-déjeunons au Valor, où nous avions déjà pris le « chocolate con churros », mais cette fois j’ai eu le brownie qui m’avait fait envie la première fois.

Après avoir dégusté tout ça, nous montrons au nouvel arrivant la Plaza Mayor et le marché San Miguel. Pour la suite, notre guide avait prévu une location de vélo et nous nous sommes mis en selle pour pédaler dans le parc Casa de Campo où Le_nept a l’habitude de courir, puis dans la forêt un peu plus loin. La balade dans le parc est agréable surtout qu’il ne pleut plus. Il fait beau mais pas trop chaud, le temps idéal ! Ensuite, les garçons sont partis en trombe vers les montées, les bosses, et autres pièges de la forêt. J’ai vite déchanté et pédalé dans la semoule histoire de réussir quand même à monter cette fichue côte. Irtimid, compatissant, est venu m’aider un peu avant qu’il ne déraille… J’oublie de dire que quelques minutes avant, dans le parc, je m’étais moi-même  joliment cassé la figure. Mais heureusement, plus de peur que de mal. Revenons à nos moutons. Nous arrivons enfin dans les hauteurs de la forêt. Apres une pause et la prise de quelques photos, on se dirige vers la pente ! Et là, pas de problème, la descente je maîtrise !

Le sport, ça creuse. Direction « chez » Le_nept pour déjeuner. Une fois requinqués, nous enchaînons avec la visite du Palais Royal et son armurerie. Très impressionnant et vraiment joli. Retour à la fête des tapas pour le dîner puis un retour à l’hôtel un peu plus tôt que d’habitude, d’abord parce que le concert auquel nous voulions aller était complet, mais aussi pour récupérer de cette journée sportive et vous écrire ce que vous êtes en train de lire !

samedi 26 octobre 2013

Le_neptunien ... en Espagne ! J+55

Et aujourd'hui ... Irtimid !!!

Avant toute chose, sachez que ce texte vous est offert par Easy Jet. Sauf si vous buvez un café en le lisant: c’est 5€. Un jeu de mot vaut 2€, une virgule en vaut 3 et les parenthèses vous sont offertes par la maison. A manger, la compagnie vous propose ce récit mais il faudra pour cela tout imprimer ou avaler votre ordinateur/tablette. La gratuité, oui, mais aucune garantie avec, faut pas charrier ! Contactez la planète Neptune pour de plus amples informations. Vous aurez autant de chances de tomber sur quelqu’un qu’au SAV d’Easy Jet. Que je nommerai à l’avenir « Ils y jettent » car je promeus le français partout où je passe et parce que je ne voudrais pas faire trop de pub.

Après ça et avant tout je me présente. D’aucuns m’appellent ici Relecteur en Chef ou je ne sais quel titre pompeux mais soyons simples, contentez-vous de m’appeler Chef. Mentalement, du moins, car si vous m’appelez à travers votre écran d’ordinateur j’ai peu de chances de vous répondre et ce que vous disiez « Chef ! » ou « Hé, abruti ! » En tant que relecteur, je vais donc devoir relire deux fois mes propres fautes, d’abord en tant que rédacteur de l’article puis en tant que relecteur. Et on voudrait que je ne sois pas schizophrène ?

En ce 26 octobre j’ai débarqué à Madrid, capitale de l’Espagne et de ses habitants les épagneuls. Attention, cette blagounette est recyclée, je suis un foutu écolo. C’est pour ça que je prends l’avion…mais non, si je prends l’avion c’est bien sûr pour une raison très profonde: l’observation philosophico-mystique des joies de l’aviation dans notre société contemporaine.

A Lyon St Exupéry je m’envolai – du moins mon avion s’envolait, moi je ne vole pas sans ma cape et je l’ai laissée en France pour ne pas être confondu en Espagne avec Zorro, je tiens à ma tranquillité. A Lyon Saint Exupéry je m’envolai, écrivais-je avant de m’interrompre grossièrement, et vis nombre de cas sociologiques passionnants. Que je n’analyserai pas ici. Mais familles surexcitées, pénibles en costards très costauds pour causer tôt ou tard, bébés hurlant et groupes de touristes plus surexcités que les familles, tous ceux-là étaient bien au rendez-vous.

L’embarquement ouvrit à 10h30. L’avion partit à 11h10 et arriva à 13h05 à l’aéroport de Madrid Barajas. Près de 2h de vol, ce qui me permit des réflexions d’une grande philosophie :
N°5 – 11h20 : (Avisant un parfum Lady Gaga à 32€) « Oui, même en l’air, Lady Gaga nous le pompe (L’air ? Non, le fric !) »
N°4 – 11h21 : « ‘Ils y jettent’, du vol, du vrai »
N°3 – 11h30 : « Les nuages sont moins hauts quand on est au-dessus d’eux »
N°2 – 11h31 : « La Terre n’est pas la planète bleue mais la planète grise (référence à la pollution splendide que l’on toise depuis le hublot) »
N°1 – 12h25 : « Si je balançais un objet depuis le hublot, quelle probabilité aurais-je d’atteindre l’orifice d’une vache ? ». Ouais, là je commençais vraiment à m’ennuyer.

Après avoir révolutionné la métaphysique et atterri vivant à Madrid, je ferai ici l’impasse sur l’heure pénible qui suivit et dont les pénibles péripéties n’apporteraient rien à ce récit. C’est donc aux alentours de 15h que j’arrivai à la Puerta Del Sol, non loin de l’hôtel nous accueillant (moi relecteur, moi rédacteur, moi président mais aussi Saudie et Myst arrivés il y a deux jours). Le_neptunien, Saudie et Myst m’attendaient eux avec tant d’impatience qu’ils firent en bus la moitié du chemin jusqu’à l’aéroport alors même que je faisais tout le chemin jusqu’à eux. Ils firent demi-tour pour me retrouver Puerta Del Sol et, en guise d’accueil, je fus victime de leurs regards noirs. Se sentir aimé est un bonheur.

Une fois que j’eus appelé ma mère pour qu’elle me dise qu’elle m’aime (mais elle était occupée et me dit de la rappeler en mars 2022) ; que j’eus assassiné puis ressuscité mes trois compagnons pour ne pas me sentir trop seul ; et que j’eus déposé mes bagages à l’hôtel ; nous partîmes déjeuner – il était 16h, j’étais direct dans le bain des horaires espagnols. Et ne prétendez pas que les horaires espagnols ne prennent pas de bains, ils et elles font ce qu’ils et elles veulent.

Assortiment de jámon (jambon), de queso (fromage) puis lentejas (lentilles) furent au programme. A l’heure du goûter ça fait toujours bizarre mais c’était plutôt bon, sans ça (tionnel). Si ce n’est que c’était ma journée « maladresses » et que je renversai à peu près tout ce qui peut se renverser dans un restaurant. Je suis renversant d’inaptitude, quand je m’y mets.
Sortant du restaurant Le_neptunien, guide avisé de cette ville, nous mena vers la Plaza de Cibeles et son Palacio de Comuniciones. Un bâtiment qui loge tout plein de trucs – Le_neptunien ne l’a pas dit comme ça mais avec bien plus d’érudition – dont la mairie, des expositions temporaires, des salles de détente et un mirador où l’on peut mirer une bonne partie de la ville. Cela permit au neptunien de nous apprendre que le soleil se couche à l’ouest (Ceci est un test : si il ne me censure pas ça, c’est qu’il ne relit pas mes relectures, mouhahaha !). A 18h20 nous étions au 6ème étage, et le mirador ouvrait à 18h30. Ce qui permit à Saudie de relayer son neptunien de frère et moi dans la philosophie en déclarant (et non en déclamant, sans quoi elle serait passée par la fenêtre). : « On a dix minutes pour monter ». Grand débat sur cette phrase avec Le_neptunien, débat qui alla bien plus loin que Neptune dans l’univers. « Réfléchis et reformule ta phrase », lui intima son frère, « … » répliqua fort à propos Saudie. Qui laissa Le_neptunien reformuler lui-même, au final. Assister à un tel moment de la Pensée, ça vous file des frissons et des larmes aux yeux.

Dans les escaliers du palais je rendis un vibrant hommage au Silly Walk des Monty Python en descendant n’importe comment, grandes enjambées désarticulées à l’honneur. Saudie me compara alors à un poulpe. C’est donc hier que j’ai officiellement commencé les antidépresseurs. Juste après m’être pris un oreiller dans la tronche, en fait. Car, arrivés en bas dans les canapés censés offrir au touriste un peu de détente dans le calme, les barbares qui m’accompagnaient se lancèrent séance (et séants, puisqu’ils étaient assis) tenante dans une bataille de coussins. Que Myst s’empressa de tenter de prendre en photo en se chargeant d’une difficulté supplémentaire puisqu’il utilisait un retardateur.  Voici d’ailleurs pour votre information l’équation à respecter pour prendre correctement en photo un jet de coussin avec retardateur :
T= TJ + (V*MM*MC) / (F*C)
Avec T = Moment où il faut lancer la photo, TJ = Moment du jet de coussin ; V= Volume du coussin;  MM= Masse Musculaire du lanceur ; MC= Masse Cérébrale du lanceur ; F = Fatigue du lanceur ; C= Crétinisme du lanceur ; et ( ) : des parenthèses – non non, je vous prends pas du tout pour des crétins.

Conséquence directe de tout cela, ce n’est pas le 26 octobre que la réputation du français à l’étranger s’est améliorée. Un conseil à toute personne qui lirait ces lignes et envisagerait un voyage futur à Madrid : éviter le palais des communications de la Plaza Cibeles. Car après notre passage, quand ils reconnaîtront un français, ils le lapideront sans doute. Avec des coussins, certes, mais au bout d’un moment ça fait mal.

Après ça, bref passage par le Palais Royal et par le derrière de l’Opéra (précision importante puisque je n’ai vu le devant que le lendemain, jour où j’écris ces lignes). Puis par un supermarché, avant de repasser à l’hostal Oliver. Un mot sur cette splendeur de l’hôtellerie ibérique : son quatrième étage ; ses douches-toilettes qui dépassent difficilement le m² et dans lesquelles on pourrait facilement retrouver les ossements des touristes obèses qui n'ont pas réussi à ressortir de là ; son insonorisation finement calculée qui permet d’entendre tout ce que dit le voisin et de parfaire ainsi ses connaissances en espagnol à condition que le voisin soit espagnol. « Oliver, que du bonheur ». Cette rime vous est offerte par ‘Ils y jettent’, puisque ce récit approche de l’atterrissage. Bon, en même temps l'hôtel est parfaitement placé et pas cher, deux raisons suffisantes pour en être satisfait.

L’heure vint ensuite du détour – en bus, mais nous courûmes pour l’attraper alors non, nous ne sommes pas de grosses feignasses - par la casa de la logeuse qui accueille Le_neptunien pour ses trois mois d’Espagne. Nous y prîmes le dîner (des tortillas toutes droites issues de l’industrie espagnole qui tangue, avec le mérite de remplir le ventre) avant de repartir. A pied, mais c’est bien parce que le bus n’était pas là, nous sommes de grosses feignasses (quoi, contradictoire, moi ?).

Nous pûmes une fois arrivés nous coucher. Et ne pas dormir. A la place nous pûmes profiter toute la nuit de l’ambiance des rues madrilènes et de ronflements. Je ne nommerai pas le coupable, et il n’est pas de mon ressort de dire qu’il n’est ni neptunien ni rédacteur de ces lignes, ni féminin.

Mais si le ronfle-ment, je ne mens pas en disant que cette journée fut très belle, sous le soleil arrivé avec moi. Elle en appelait d’autres (de belles journées, pas de soleils, puisqu'il n'y en a qu'un et il me suit), qui seront contées par d’autres plumes que la mienne qui vous salue bien.

vendredi 25 octobre 2013

Le_neptunien ... en Espagne ! J+54

Pour ne pas qu'une seule personne soit punie, c'est au jour de notre cher Myst de nous conter cette journée !

Réveil vers 10h30. Le_nept nous rejoint sur la place du soleil vers 11h. Petit-déjeuner rapide : une brique de Nesquik et deux napolitains (sorte de pains en chocolat en moins bon).

On est partis pour une balade pédestre vers la place de Cibeles et la porte d'Alcala.

Visite du musée de cire madrilène (Museo de Cera de Madrid). Le musée se décompose en cinq étapes que nous avons, bien évidemment, scrupuleusement pas respectées. Faut aussi dire que l'ordre indiqué sur le ticket ne correspond pas aux indications des guides.

- Etape 1 : Galeria de Historia
La galerie historique. Des poupées de cire d'environs 1m50 représentant les divers dirigeants, conquérants et libérateurs de l'Espagne. Sympa et instructif, cependant, les représentants sont moches au possible.

- Etapge 2 : Tren del Terror
Le train de la terreur. Alors comment vous dire ... Allez à Eurodisney, faites vous tous les manèges pour enfants (surtout Peter Pan) et voilà !!!
Moche, nul et asynchrone. On commence par des monstres, des cadavres, s'en suit une phase spatiale avec la musique de Star Wars avec Yoda et Chewbacca bien évidement. Juste après, nous avons une phase préhistoire et un final dans la jungle coréenne, avec un Rambo à faire pâlir les Bisounours. Là, j'ai commencé à avoir peur, la fin est un cul de sac. Heu, on fait quoi ?
Ah oui, j'ai oublié de préciser : votre cher rédacteur était en tête de train. Tout ses trouillards de touristes s'étant jeté sur la queue dudit train.
Nous voici donc au terminus où la peur commence à me travailler. Nous n'allons tout de même pas tout retraverser en marche arrière... Holà non, la technologie a du bon. Chaque wagon opère un demi-tour, me propulsant donc en "queue" de train. Nous voici repartis pour un trajet retour, qui s'arrête finalement à mi-parcours, après le bar Star Wars, sur une voie secondaire. Ouf, le calvaire s'achève. (NDRL: Ouais, c'est aussi à ce moment là que j'ai eu le plus peur : "On va vraiment se le refaire entièrement ??")

- Etape 3 : Simulator
En bref, une cabine sur vérins et un film sur écran. Mal de mer assuré. Mais bon, j'étais bien placé à l'arrière avec deux filles plutôt mignonnes. Le reste, bah, le film date de 1994, je vous laisse imaginer ma joie.

- Etape 4 : Sala de Multivisión
Une salle noire avec un film sur l'histoire de l'Espagne. Autant l'avouer, les images m'ont été fortes utiles. Pour le peu de texte compris, j'ai pu constater un message de propagande, comme quoi l'Espagne est un beau et grand pays.

-Etape 5 : Galeria principal
La galerie principale. Le plus intéressant et là où mon appareil photo a pu montrer toute son utilité. Nous y avons croisé la famille royale, les artistes peintres, des conquérants (des Amériques), des sportifs puis, au fur et à mesure, un méli-mélo d'acteurs, dirigeants, personnes et personnages connus. Je vous laisse admirer le tout sur la galerie photo associée au blog.

Fin de visite à 14h, il se fait faim. Une recherche rapide de points de restauration. Nous jetons notre dévolu sur le Nebraska. Au menu trois clubs (des sandwichs au pain de mie), accompagnés de frites. Un peu chiches sur les frites je dois dire, mais l'ensemble est bon.

On rentre tranquillement Plaza Puerta del sol pour notre rendez-vous de 17h30, qui au final s'avère être à 18h30. Nous profitons du temps à disposition pour admirer les "artistes" (sortes de mendiants déguisés pour distraire en échange de quelques pièces). A 18h30, regroupement avec Marco, notre guide pour la soirée. Balade dans Madrid direction "Casa Ganzalez" où nous allons déguster du vin et du fromage.
Notre groupe d'aventuriers se compose de trois Allemands, une Finlandaise, un Nigérian, quatre Français et un Italien (notre guide).
L'expert que je suis, et ce en toute modestie, a pu apprécier deux vins rouges, un vin blanc et quatre types de fromages. Après d'âpres négociations, un deal fut convenu avec ma voisine de table. Elle finissait le verre de vin blanc et je lui débarrassais son assiette de fromage. Le travail d'équipe a du bon...

Suite de la soirée, avec la moitié du groupe, pour la tournée des bars qui participent à la semaine des tapas du 17 au 27 octobre. (NDLR : Là, on peut vérifier si vous suivez : Comment s'appelle cette "semaine" dont Myst vous parle ?!) Chacun des soixante-deux bars présentant une tapa différente. La bière officielle, quant à elle, est la même et elle est absolument infâme. Après trois bars et deux bières, fin de soirée. Chacun allant à ses occupations.

Pour nous, c'est soirée, télé. Fast and Furious 2, ou localement "A todos gas 2", à l'hôtel. Désespoir de Le_nept, la chaîne numéro 2 n'existe pas, on passe de la 1 à la 6. Course contre la montre, et accessoirement après les bus disponibles. Pour atterrir chez sa logeuse, que nous verrons discrètement. Après dix minutes, Le_nept s’aperçoit que le film passe sur la 1. Bin oui, personne n'est parfait.

Il est minuit et demi, retour à pied pour Saudie et votre cher rédacteur. Une douche et au lit, le lendemain nous réservant son lot d'aventures.

jeudi 24 octobre 2013

Le_neptunien ... en Espagne ! J+53

Vous étiez prévenus ! Vous ne pouvez pas le nier, j'ai des preuves ! Voici donc la plume de ... Saudie (avec les petits compléments de Myst) !!!

Il est 5h15, une pensée émue pour mon frère lorsque Myst (First Mysterme de son nom complet) vient me réveiller en m'annonçant l'heure et que je me rends compte que le réveil de mon téléphone n'a pas sonné. La tête enfoncée dans l'oreiller, de rage, et Myst mort de rire, ça commence bien... 

Petit déj' rapide sous la pression des parents, plus stressés que nous, puis départ à 4h40. Trajet en voiture très rapide, nous arrivons à 5h20. Maintenant, on part à la recherche du terminal 3, qu'on fini par rejoindre en navette. Comme quoi, on était pas si prêts ! Direction l'enregistrement des bagages. Une carte d'identité ? Ah oui, ça peut servir ! Heu ... Je l'ai ? Coup de chaud pour Myst ... Ouf, il l'a ! Et on a besoin du passeport ? J’étais pas fière non plus mais tout va bien, la carte d'identité suffit. Puis le sac de Myst est un peu gros mais allez, ça passe. Ensuite, à nous d'être contrôlés à la douane. On reconnait les habitués de l'avion et ceux qui le sont moins. Et oui Myst, pas de produit liquide dans le bagage à main ! Adieu mousse à raser, adieu gel douche ! Dernière étape, l'embarquement. La soute, ça sert, je le maintiens, un seul bagage à main par personne est autorisé. Comment ça on en a trois ? Hop, sac à dos bourré dans la valise et ni vu ni connu. 

Une fois posés (ou plutôt entassés) dans l'avion, décollage et voyage tout tranquille, avec même 35 min d'avance ! Sortis de l'avion et valise récupérée nous partons en quête (Note de la Rédaction : Quête WoW ?!) de l'Office de tourisme. La dame du guichet nous informe qu'il est au terminal 2. C'est grand l'aéroport ... Un policier qui n'a visiblement pas tout compris mais juste ce qu'il faut, nous répond simplement "Down". Puis une autre dame à un autre guichet nous indique qu'il faut prendre l'escalier et au fond du couloir... Ça y est, on a trouvé l'office ! A peine le temps de dire "Bonj ... Hola ... heu ... Hello ?" qu'on nous tend un sac plein de papiers ! Pourquoi pas, mais on voulait juste savoir où prendre le bus, nous... Ok, on est dans le bus et on a même une carte dans le fameux petit sac, sauvés ! Tiens, on était pas là tout à l'heure ? Bon, on a traversé tout l'aéroport, alors qu'on pouvait le prendre là ou on était en débarquant, c'est pas grave...

Voilà l'école de Le_nept ! Retrouvailles !!! Petit point sur notre voyage et le programme de l'après-midi et oups, il doit retourner en cours. En attendant on va se balader en passant par "La Défense" madrilène, jusqu'au stade du Real Madrid. Un peu perdus sur le chemin du retour, on retrouve finalement Le_nept et direction quelque chose (NDLR : Dicté "QQCH" par Myst ...) de typique pour déjeuner : des tapas ! 

Puis c'est parti pour six kilomètres à pied avec les valises pour rejoindre l'hostel (NDLR : Remixe d'hôtel et d'hostal ?)(hostal, donc). Valises déposées, nous allons visiter la ville. Autre spécialité, nous testons le "chocolate con churros", un ... chocolat chaud épais avec des churros trempés dedans. Puis on continue de se balader, on commence à prendre des photos ... et on arrive sur une manifestation contre la réforme scolaire ! Après s’être extirpés de la foule il nous faut quand même faire quelques courses pour avoir de quoi manger le lendemain matin. Pour le dîner  ça se passe "chez" Le_nept où la logeuse avait gentiment laissé le repas prêt. Logeuse que nous avons d'ailleurs croisée à l’arrêt de bus pour rentrer à l'hostal. 

Le temps de prendre une douche, même si on en a déjà pris une (car oui, il pleut a Madrid) et dodo. Même si ce n'est pas très facile de s'endormir entre les ronflements et le bruit incessant de la rue...

mercredi 23 octobre 2013

Le_neptunien ... en Espagne ! J+52

J-1 avant le premier débarquement ! Tous aux abris, ça va faire mal ... et je vais être encore plus en retard :p :p

En attendant, il faut encore trouver la motivation de se bouger. Vu le temps, j'avoue que c'est pas facile mais j'y arrive encore un tout petit eu. Pour mon retour de l'école, j'ai donc décidé de rentrer à pied. Vu que je n'arrive plus à me motiver pour aller courir, j'essaie de compenser. Je ne dis pas que c'est parfait mais ça fait du bien quand même.

Arrivé à la maison, il est grand temps que je commence à préparer ma semaine avec les zouaves. Ça fait plusieurs jours que j'ai pas mal d'idées en vrac et en tête. Il est grand temps que je vérifie les horaires et les distances ... Si on a dix minutes pour traverser la ville, ça risque de ne pas plaire à la petite ! (Oui, toute petite !! :p :p)

Pour la soirée, notre organisateur d'activités préféré (l'organisateur, pas les activités ... quoi que ...) a eu la super bonne idée de nous emmener au Tapapiès. Quésaco ? Le Tapapiès est un festival de tapas dans le quartier de Lavapiès. (D'où le jeu de mot, digne de notre relecteur bien qu'il n'y soit pour rien !) Le principe est simple : soixante-deux bars du quartier (soit une petite partie ... ça vous donne une petite idée du nombre de bars à Madrid) s'associent pour proposer aux clients une tapa chacun. Pour un seul euro, le client peut découvrir la "spécialité" de la maison, et, pour un euro de plus, la bière partenaire. Un très bon moyen, je trouve, de goûter pas mal de sortes de tapas différentes et de découvrir des bars et le quartier.

D'ailleurs, au sujet des tapas, connaissez-vous leur histoire ? Aller, petit cours que je dois à ma prof de lycée. Dans une bourgade de l'Espagne, dont je ne veux pas me rappeler le nom, vivait il y a bien longtemps, un roi régnant sur son royaume.* Faisant face à des problème d'alcoolémie chez ses sujets, il imposa aux taverniers de servir à manger avec chaque verre d'alcool. Le petit morceau plat étant souvent servi posé sur le verre de vin ou autre, il prit le nom de couvercle ou tapa en anglais. Depuis, chaque verre est toujours servi avec de la nourriture qui peut avoir toutes les formes possibles (et pas forcement une crème de légumes sur du pain). Comparativement, les cacahuètes servies en France sont un peu ridicules sachant que la consommation ici est moins chère et que la tapa n'est pas facturée ...

Voilà, vous aurez encore appris quelque chose aujourd'hui grâce à moi ! :)

Pour les jours à venir, je vous promets ... d'être en retard tous les jours ! En fait, je viens de décider de façon tout à faire arbitraire et dans le cadre d'un vote unanime, de ne plus rédiger mes articles. Oui, ma secrétaire personnelle et son garde du corps ainsi que mon relecteur débarquant et m'envahissant dès demain, il faut bien que je trouve un moyen de leur faire payer !! Mouhahahaha (avec un ton démoniaque des années 50') !!

@ demain par plumes interposées !

* Pour ceux qui ne l'auraien pas vu, il y a une référence ici.

mardi 22 octobre 2013

Le_neptunien ... en Espagne ! J+51

Il pleut, il pleut bergère, rentre tes blancs moutons ...

Oui, j'avais prévu une autre chanson pour ce matin mais c'est celle-ci qui s'est imposée, à mon grand regret. Je vous l'accorde, je suis plutôt sensible à la chaleur, mais c'est pas une raison pour m'envoyer la pluie. Dans mon monde idéal, il y aurait beaucoup de soleil mais pas de températures trop hautes. Et la pluie ? Que la nuit ou ... quand les gens font trop de bruit dans la rue ! :p

Ayant prévu de vous parler météo, c'est ce que je vais faire ! A mon arrivée et durant quarante ou quarante-cinq jours, les températures en journée dépassaient facilement les 25°C, jusqu'à 35°C au début. Les nuits, par contre, pouvaient être fraîches avec à peine 10°C. Un seul orage, histoire de rincer tout le monde mais rien de plus. Du coup, je crevais de chaud en journée, profitais un peu des soirées chaudes mais courrais le matin à la fraîche, avant 8h. Depuis une dizaine de jours, nous avons perdu une dizaine de degrés et les températures ne dépassent plus les 25°C en plein soleil. Les matinées sont fraîches jusqu'à 11h et les soirée se rafraîchissent dès 18h (au lieu de 22h avant). Il pleut une fois par semaine et le ciel et beaucoup plus souvent gris.

J'en entends déjà trois râler ! :p Les autres, vous me direz que c'est bien pour moi qui n'aime pas la chaleur et vous n'avez pas tort. Sauf que ... il y a un "mais" ! Eh oui, j'avais oublié ce que beaucoup de personnes subissent et que je ne supporte que très mal : le métro ! Car s'il fait 9°C dehors comme hier matin et qu'on se couvre, il peut facilement faire 25°C dans le métro et là, pas évident d'enlever le pantalon pour mettre le short !! Surtout que quand on sort (transpirant pour ma part), on a froid dehors !! :@ Oui, je hais le métro !

Vous comprenez pourquoi je préfère le bus ? D'ailleurs, c'est ce que j'ai essayé ce matin, le bus. Je ne l'avais pas encore pris pour aller en cours car c'est quand même un peu long mais ... je crois que je vais le refaire tous les jours ! Si je ne veux pas que tout le monde me demande si je n'ai pas froid en tee-shirt par 15°C (et non, je n'ai pas froid, je suis au frais !), je dois mettre un polo et donc ne peux plus prendre le métro ... La vie est trop injuste, ... snif !

Bon, trêve de bavardage, revenons aux choses sérieuses. Ce matin, en retard, je crois avoir compris pourquoi mon téléphone m'embête : il semble qu'il ne se mette pas à l'heure quand il est en veille. Ceci explique son décalage régulier et silence au réveil. En même temps, j'ai été obligé de couper la mise à jour automatique sinon il me demande mon accord toutes les minutes ...

"Choses sérieuses", on a dit ? Il pleut, c'est sérieux ? Non parce que ça démotive vachement pour marcher ... en extérieur ! Du coup, c'est musée ! C'est sérieux, ça, non ?!

Pour mon début d'après-midi, c'est donc sur la Casa America que je jette mon dévolu et ... ne peux pas la visiter car on est ni samedi ni dimanche et qu'il n'est ni 10h ni 15h. Bon, en fait je le savais car c'est à l'exposition temporaire que je voulais aller. Une petite exposition sur "La conquête des Amériques" ou comment l'Espagne tente-t-elle de nous faire croire que son invasion a été bénéfique pour les peuples américains. Oui, je suis un peu de parti pris mais vais demander leur avis à mes Latins préférés pour m'assurer d'avoir bien compris l'introduction. Sauf erreur de traduction de ma part, le ton est donné assez vite et ça fait presque peur. Pour la suite, ça redevient plutôt factuel et, en fait, c'est une exposition pour prouver la suprématie de la flotte espagnole et non expliquer le débarquement.

Enfin, intéressant tout de même et avec quelques archives. J'avais prévu d'aller au Musée Naval après mais je constate que toute l’exposition en provient. Vu ma motivation et ma faim, je me rentre tranquillement travailler, trier mes photos et rédiger ces lignes !

@ demain !

lundi 21 octobre 2013

Le_neptunien ... en Espagne ! J+50

Retour à la réalité, retour aux cours.

Comme tous les lundis, c'est une nouvelle semaine qui commence. Et celle-là promet d'être intensive ... du moins sur la fin !

Tout d'abord, nous avons eu le droit à une arrivée massive de ... Français ! Zut, il va falloir que je les fuie au plus vite ! Il faut dire qu'on a aussi eu droit à une arrivée de nouveaux dans notre classe. Plusieurs "A1" sont passés "A2" et des "A2" sont venu nous envahir en "B1" ... Pfff, on peut pas être tranquilles ! :) :)

Hein ? Quoi ? J'en ai perdu plusieurs là ? Non, mais je voulais enchaîner sur la météo, moi ... Vous voulez pas ? Bon d'accord, je m'explique : les A1, A2, et B1 (et les autres) ne sont rien d'autres que les notation du CECRL. ... Comment ça, ça ne vous aide pas ?! Bon, comme l'explique (sûrement car j'ai lu en diagonale) ce super site, le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues définit des niveaux de langue. Concrètement, il y a trois niveau divisés chacun en deux ce qui donne A (1 et 2), B (1 et 2) et C (1 et 2). Le niveau A1 correspond à mon niveau en Allemand ou Russe ou Japonais c'est à dire que je ne connais absolument rien sinon des mots entendus à la télévision; le niveau C2 correspond au niveau (théorique) de professorat.
Encore plus concrètement, je dois avoir un niveau de Français très proche du C1 alors que mon relecteur s'approche sans nul doute du C2. Et là, je viens discrètement de vous annoncer la suite : une langue ne peut que difficilement être divisée en six niveaux ... De fait, mon école - comme tout le monde, je pense, mais n'en suis pas sûr - divise chacun de ces niveaux en trois. Ceci explique que je sois passé aussi vite en B1 car mon niveau en A2 était déjà en 3 (soit un A2-3 si vous voulez). Pour reprendre l'exemple du français, j'estime avoir un niveau B2-3 ou C1-1 et mon relecteur un niveau ... C2-1. En gros, il ne fait jamais de fautes d'orthographe, maîtrise les temps verbaux sans hésitation et a un vocabulaire très élargi ... :) Moi ? La même chose en moins bien ! :) :) (NDR: En flatterie tu es C2-3, par contre).

C'est plus clair maintenant ? Encore des questions ? Mon niveau en espagnol ? B1-1 pour le moment et je pense y rester encore quelques semaines car je dois travailler ma conjugaison et faire (enfin) quelque chose avec ma liste de vocabulaire qui s'allonge de jour en jour. Mon niveau espéré ? B1-3 ou B2-1 mais pas forcement plus car je n'en ai pas le besoin impératif. En anglais ? Évitons les sujets qui fâchent, je vous prie !

Sur ces grandes explications, vais aller tester les grenades que j'ai achetées avant-hier et vous retrouve demain pour vous parler météo !

dimanche 20 octobre 2013

Le_neptunien ... en Espagne ! J+49

La parole est d'argent mais le silence est d'or.

Sans aller jusqu'au silence complet, je me trouve dans une situation bien compliquée. Que vous dire pour ce retour en car que je ne vous aie pas déjà dit ? Je dois vous avouer que mon imagination arrive un peu à sa fin ...

Pour compenser, je vous propose de profiter des photos ci-dessous et vous retrouve demain !

[Photos à venir]

samedi 19 octobre 2013

Le_neptunien ... en Espagne ! J+48

L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt !

Partant de là, c'est à 9h que le rendez-vous avait été donné ce matin. Heureusement pour moi, j'ai pu profiter du quart d'heure de retard de mes amis pour avancer sur mes rédactions, pour votre plus grand plaisir, n'est-ce pas ? Les musées et autres lieux visitables n'ouvrant, eux, qu'à 10h au plus tôt, nous avions décidé de faire un tour dans les hauteurs de la ville et partimes donc à la recherche du quartier juif. Notre recherche se transforma rapidement en une déambulation aléatoire calme et reposante au gré de nos envies et des bâtiments. Cinq heures de marche lente avec arrêts fréquents pour cause d'admiration / questionnement / écoute d'explications / photos / etc.

L'heure du dejeuner se faisait déja sentir et, comme la veille, nous choisimes un restaurant plus au hasard que par goût. Comme ils nous restait une heure avant réouverture des lieux visitables (un peu l'impression de vivre en décalé mais bon ...), la sieste espagnole fut la bienvenue !

Requinqué et en pleine forme, nous partimes à la conquête de la chapelle royale. Évidemment, nous n'étions pas les seuls ... En attendant que le plus gros de la foule amassée daigne acheter son billet et nous laisser la place, nous fîmes un nouveau tour dans les ruelles juives de la vieille ville. Enfin dans la chapelle royale, nous eûmes la chance d'admirer ses décorations raffinées et ses nombreux aigles signe de la puissance, d'après mon interprétation personnelle, des Rois Catholiques. L'apothéose vu la sculpture qui se trouve derrière l'autel : quinze mètres de haut de bois travaillé avec nombreux détails ... Un vrai régal au regard !

Cet énième bâtiment historique visité, nous étions à la fin de la liste d'AKB. La suite n'était que surplus qui ne nous motivait gère. D'autres bâtiments auraient sûrement été passionnants mais, comme le dit le proverbe espagnol (oui, faut s'adapter aux moeurs locaux) : "Trop de visites tue la visite" ! Nous choisimes une nouvelle fois de nous laisser porter au gré des rues et nous retrouvames dans une église où nous assistames à la fin d'un mariage. Cela me permit de voir, en une fois, presque toutes les choses que je ne veux pas si je me mari un jour ... Qu'on se le dise, oubliez tout de suite les noeuds-papillons et les canons à riz !

Ayant repéré un resto qui semblait pas mal au coin de nos rues, c'est là que je proposais le dîner. Plats plutôt locaux, ambiance calme et reposante et prix raisonnables. Le personnel ? Tres aimable !

Et du repos et du calme, il nous en fallait pour la soirée qui venait ! Je ne sais pas lequel d'entre-vous a vendu la mèche que je venais à Granada mais c'est très gentil ! Tout une fête de ville de 20h à 4h du matin, je n'en demandais pas tant. La nuit blanche grenadienne s'offrait à nous avec son florilège de manequins vivants (remplaçant les faux des vitrines), stands de demontrations et/ou de pratique de tennis de table, trampoline, tire à la carabine (infre-rouge), etc. Sans oublier le plus impressionnant : la prestation d'une association de musique et danse formant un spectacle ambulant depuis la vieille ville jusqu'aux animations sur pas moins de quatre ou cinq kilomètres. Un vrai régal !

Après tant de mouvement et d'énergie dépensée, nous allâmes dans une ambiance plus calme et posée que nous proposait la mairie avec de la musique classique. Le temps passait et nous ne restâmes qu'une demi-heure car il nous fallait rejoindre la flashmob. Enfin, essayer car nous ne la trouvames pas.

Le milieu de la nuit approchait à grand pas et nous allâmes faire un tour de l'autre côté de la ville, au pied de l'Alhambra, pour savoir que ce faisaient les autres. Sur le retour mes amis mirent un terme à leur soirée et rentrèrent faire leurs bagages pour demain. Pour ma part, je profitai d'être dans une ville nouvelle pour avancer un peu mon jeu. Oui, encore ! Je vous rappelle qu'il est géolocalisé ! :)

Après tant de marche, bien le droit à un peu de repos, non ?

@ demain !

vendredi 18 octobre 2013

Le_neptunien ... en Espagne ! J+47

Voyage, voyage, plus loin que la nuit et le jour, voyage !

Ce dernier jour de la semaine commence en douceur. Ayant pensé à préparer mes affaires hier, je n'ai plus qu'à récupérer mon casse-croûte (tortilla maison) et filer en cours. Consciencieux, j'ai effectivement prévu de passer une heure de plus dans ma journée dans les transports en allant assister au premier cours. Pour le deuxième, j'en ai parlé à mon prof et sait qu'ils ne feront que des révisions...

A 10h30, me voilà parti pour la "Estación Sur" pour un voyage de cinq bonnes bonnes heures. N'ayant pas imprimé mon billet avant, je me présente au guichet et ai la satisfaction de me rendre compte que mon échange avec la guichetière se passe sans le moindre encombre. Petite demi-heure d'avance, visite de la station : ça vaut pas le détour.
 
Le car est plutôt confortable et nous ne sommes pas nombreux. Nous avons eu le droit à deux films étasuniens caricaturaux et une petite pause dans la plus grande station service que j'ai jamais vu. Sur la route, le paysage est quand même assez différent : plutôt désertique ou avec des parcelles d'oliviers ou vignes. Ouais, en fait, dit comme ça, on s'en rend pas compte mais je vous assure que c'est différent.

Arrivée à Grenade, ou Granada plus exactement, dans les temps, il me faut maintenant trouver un moyen de rejoindre mon hostal. Non, Monsieur le Relecteur en Chef n'a pas laissé passé une faute, c'est bien un hostal. Difficile à définir car nous n'en avons pas en France mais, en gros, c'est un hôtel sur seulement un ou deux étages d'un immeuble avec un confort d'une étoile et des prix d'auberge de jeunesse. Ma chambre (avec un lavabo pour salle d'eau) fait une douzaine de mètres carrés avec une fenêtre sur un pan de mur entier.
Je ne m'attarde pas et file pour ma visite. En cherchant sur la toile, Google m'avait proposé le car touristique que je pensais prendre par facilité. Cependant, à la station de bus, l'office de tourisme me l'a fortement déconseillé ("¡ Es una basura !") et m'a proposé une remise sur un autre tour. Me voilà donc à prendre les trois minutes réglementaires pour poser mes affaires dans ma chambre, en faire le tour et repartir au travers de la ville pour aller au pied de l'Alhambra. Là, notre guide, trois italiennes et trois autres français m'attendent. On enfourche les vélos à assistance électrique et c'est parti pour deux heures de balade ! Sympa non ? Des le début, on comprend pourquoi il est important que les vélos soient à assistance électrique ... Je ne saurais vous chiffrer le pourcentage des montées mais les moteurs ne suffisent pas toujours ! Et pour les descentes, ce sont les freins sur lesquels on force. 

Enfin, un tour de la vieille ville très intéressant avec passage dans de très belles ruelles. Deux ou trois points de vue magnifiques et pas mal de questions dans les quartiers troglodytes. Notre guide, malgré un tic de language lui faisant répéter "ok" après chaque mot, nous a expliqué de bien belles choses ! Tiens, savez vous ce que veut dire "Alhambra" ? connaissez-vous le nombre de palais qu'il comporte ? sauriez-vous me dire quel est l'emblème et/ou les couleurs de Granada ? Allez, je vous laisse chercher, réponse en commentaire !

Pour la suite, j'avais rendez-vous avec AKB vers ou à (selon le pays) 20h. Cela fait de nombreux mois que je n'avais pas eu le plaisir de la voir, et encore plus longtemps pour son mari. Rien que pour ça, je suis super content d'être venu jusqu'ici ! Après le dîner, nous faisons un petit tour de ville pour profiter de l'ambiance et des illuminations nocturnes. Bien qu'un peu plus sale, Granada n'a rien à envier à Madrid en terme d'architecture.

La journée fut bien longue, il est temps de tester le lit de l'hôtel !
@ demain

jeudi 17 octobre 2013

Le_neptunien ... en Espagne ! J+46

"Le torero, il chasse les taureaux." ... J'aime pas quand on ment aux enfants !

Comme j'ai prévu de vous saouler d'information ce week-end avec nombres de détails inutiles et de commentaires puérils, j'ai décidé de faire relâche cette semaine avec des publications simples et courtes. En même temps, je vois pas bien ce que je pourrais vous raconter non plus ! :)

Matinée de cours classique, heures de vide ennuyeuses et heure de conversation plus intéressante (à propos de l'évolution du respect envers les plus âgés) ont rythmé la première partie de ma journée.

Pour la suite, j'avais noté "16:30 Monasterio de las Descalzas Reales", donc je suis allé au Palacio Real. Logique, vous ne trouvez pas ? Non, en fait, j'avais vraiment pas le courage d'y aller donc je pensais rentrer. Dans le métro, je me suis souvenu que nous étions jeudi et que je passais pas loin donc je descendis à Plaza de España et fis mon petit moment de sport pour rejoindre le Palais. Arrivé en avance, je continuai à vider mon forfait internet et ma batterie en refaisant le tour de toutes les statues pour les "hacker" une par une. Peut-être que je les connaîtrai par cœur à la fin, non ?

Peu après 16h, je me dirigeai vers le Palais et trouvai la file d'attente ... Allez, zen, on le savait, ça devrait aller assez vite ... Et c'est là que la phrase que j'ai mise en introduction et qui vous tournait dans la tête depuis arrive enfin ! Voici le contexte : deux petites filles (jumelles ?) avec leur grande sœur (moins de 12 ans) et les parents. Comme neuf fois sur dix, francophones ! Bon, à l'accent et au blason sur le sac d'une petite, je dirais francophone de Belgique. Donc, une de ces charmantes têtes blondes (blond de chez blond d'ailleurs et ... yeux bleus !) demanda à son père ce que faisait le monsieur avec sa cape rose dans les mains et sa statut de tête de taureau à côté de lui. Voici le dialogue :
- Papa, il fait quoi le monsieur ?
- Il joue au torero.
- C'est quoi le torero ?
- C'est ceux qui attrapent les taureaux.
- Ah ... (sous-entendu "j'ai rien compris mais vu son intonation je vais me taire")
C'est à ce moment-là que le père en question à compris que je parlais français ... Je ne me serais pas permis de remettre en doute son autorité paternelle devant ses filles ou sa capacité d'éducation devant sa femme mais mon regard de surprise et de désapprobation a été largement suffisant pour lui faire comprendre qu'il venait de mentir à sa fille et que je n'aimais pas ça ! Bon, à sa décharge, expliquer les corridas de taureaux à une gamine de cinq ou sept ans, je comprends que ce soit pas facile ... mais dans ce cas, tu esquives ! Tu racontes pas des bêtises !

Enfin, cette anecdote passée, nous sommes arrivés devant la porte du Palais où un agent a anticipé notre entrée en nous demandant de sortir passeport ou carte d'identité. Ah ... heu ... Vous savez que, dans tous les guides de voyages, ils disent qu'il faut laisser les originaux à la maison/hôtel pour ne pas se les faire voler ? Et bien, cela fait quarante-six jours que je vis à un kilomètre du Palais Royal de Madrid et je n'ai toujours pas pu le visiter !!

Frustré et vexé, je suis rentré ne rien faire chez moi et attendre que le temps passe. Enfin, faire mon sac pour demain, regarder des vidéos en anglais, lire des textes en je-ne-sais-plus-quelle-langue et tout un tas de trucs comme ça quoi ...

Mais bon, comme je vous l'ai dit, demain sera beaucoup plus passionnant car je vais à ... à ... à ... GRANADA !! (avec GR et pas C au début mais bon, on fait pas toujours ce qu'on veux !) Et puis, vous savez qui je vais voir là-bas ?! Une amie du coin ! La fameuse, la géniale, la merveilleuse ... - roulement de tambour - ... AKB !! Non, chercher pas sur Google, il peut pas vous aider ! C'est une amie néerlandaise :)

Aller, @ demain (sûrement durant les cinq heures de bus !)

mercredi 16 octobre 2013

Le_neptunien ... en Espagne ! J+45

La fatigue est bien là.

Entre mes problèmes de réveil qui me font vérifier l'heure toutes les deux heures, mes remises en question permanentes et des journées bien longues, je sens que la fatigue commence vraiment à arriver. Mais c'est pas grave, on continue à avancer ... Comme tous les mercredis, c'est à une longue journée de cours qui m'attend. Deux cours, un autre de conversation puis une conférence sur la visite du dimanche prochain à laquelle je n'assisterais probablement pas. Intéressant mais sans plus.

Et puis, j'aimerais bien être en France aujourd'hui pour être près de ma famille mais la vie est ainsi et j'ai dû renoncer.

Après une journée bien peu passionnante et sans grand intérêt, il fallait bien que je me rattrape pour la soirée, non ? Comme prévu depuis quelques jours, j'ai retrouvé mes chers Latins (oui, Latino-américains mais c'est trop long !) et j'ai eu le droit à un super dîner mexicain. Vu qu'il était super tard, on l'a fait en plat unique ... mais pas des moindres : chilaquiles. Quoi c'est que c'est ? Une base de sauce pimentée (trop ?) à laquelle on ajoute des sortes de chips un peu épaisses, le tout chaud (ça fait un peu potage épais arrivé là). Une fois servi dans l'assiette, on ajoute du fromage cru (type mozzarella mais avec plus de goût), des tranches d'avocat, des morceaux de blanc de poulet et, enfin, de la crème fraîche. Ces quatre éléments sont froids contrairement à la sauce chaude qui les accueille, et ils sont ajoutés en quantité variable selon son désir : moins on en ajoute, plus il y a de sauce proportionnellement et donc plus le piquant ressort. Une vraie découverte que j'ai bien aimé et qui m'a fait passer une bonne soirée malgré ma fatigue avancée.



Sur le retour, j'ai pu tester le service de bus de nuit qui fonctionne très bien aussi et, vite, au lit !

@ demain

mardi 15 octobre 2013

Le_neptunien ... en Espagne ! J+44

Les jours se suivent et, forcément, les côtés négatifs se répètent !

Bon, je crois que je vais arrêter de vous en parler car j'ai l'impression de le dire un jour sur trois. Oui, un jour sur trois car c'est la fréquence que je me suis donné pour aller courir sur les conseils de mon père. Le problème est toujours le même : si mon réveil ne sonne pas, je ne me lève pas. Encore une fois donc ... un jour de plus qui saute. Je devais y aller hier mais avait repoussé à cause de la fatigue du week-end mais c'était bien prévu aujourd'hui . Vais finir par renoncer si mon téléphone n'y met toujours pas du sien ...

Pour le reste de la journée, elle fut calme. Un petit tour dans le quartier histoire de marcher un peu et prendre l'air puis je suis rentré discuter avec ma logeuse à propos des infos du journal télé.

Vu que j'ai pas chose à vous raconter aujourd'hui, je vais en profiter pour rattraper un oubli impardonnable : le Parking Day ! Ma mère y participant en France, je n'ai pu m'empêcher d'y être sensible. Bon, raconté quelques semaines après, ça fait bizarre mais, de toute façon, je n'aurais pu vous en parler avant l'évènement vu que je n'ai pas retenu la date. Le principe est le suivant : dans un cadre écologique et de partage de l'espace public, il est mis en avant que les voitures ne sont pas les seules à avoir le droit d'utiliser les places de parking dans la rue. Moyennant paiement au parcmètre/horodateur, tout un chacun est libre d'utiliser cet espace sans autre condition (à ma connaissance). Partant de là, les acteurs de l'évènement, s'installent sur une place et y proposent ... tout un tas de chose ! Café, tracts, journaux, moment de détente, coin lecture, atelier pour enfants ou adultes, etc. Cela en fonction de leurs motivations et moyens.

Et pourquoi je vous raconte tout ça ? Et bien parce que lors de ce fameux Parking Day 2013, je m'baladais sur l'avenue, le cœur ouvert à l'inconnu sans pour autant avoir envie de dire bonjour à n'importe qui mais simplement rentrer chez moi tranquillement par un chemin inconnu. C'est donc sur cette route que je rencontrai ceci :


C'est pas beau ça ? Le conquête de la chaussée ! Sur les deux autres photos, on voit un peu mieux l'intérieur du stand qui était très garni !

Et vous, vous connaissiez ? Vous avez vu / participé à ce type de manifestation ? Qu'en pensez-vous ??*

@ demain

*Réponse en commentaire sans oublier de signer :-)