Tellement dur que j’ai craqué ! Si c’est encore pour
refaire des préparations aux DELE ou être en tête-à-tête avec la prof qui doit
les surveiller, autant que je reste au lit ! De toute façon, impossible de
me lever … Pablo, comme presque tous les matins, sonne à la porte peu après 8h
et même là, j’ai du mal à réagir … Je fini par me lever quand même mais profite
un peu de ma matinée pour ne pas courir, pour une fois !
Arrivée à l’école à la fin du premier cours, on s’excuse
presque auprès de moi que ce ne soit pas plus intéressant et me propose de
rattraper le cours en participant à un autre, dans une autre classe. Heu, les
gens, vous vous êtes rendu compte que c’est moi qui ne suis pas venu et que
c’est pas de votre faute ? Pas grave ? Ah, et bien, vu comme ça, je
vais pas refuser !
Bon par contre, faudrait juste vous passer le mot, là !
J’ai un peu de mal à savoir avec qui je suis, où et quand ! :p Un
cours ici mais j’arrive au milieu, un autre là où les élèves font preuve d’une
grande motivation(sic) et un troisième qui, lui, s’avère intéressant. Bon, pour
les deux premiers, vu ma motivation à moi, rassurez-vous c’est pas dramatique.
De toute façon, je continue à en apprendre et même si ce n’est qu’un seul
mot sur tout le cours, je le
prends !
Entre-deux, arrive aussi le fameux test de sortie. Comme je
crois vous en avoir parlé, l’école fournit des certificats de formation avec le
niveau de cours (oui, de cours et pas du participant). Pour cela, il y a trois
règles assez simples :
1) L’étudiant ne choisit pas son niveau, il est imposé par l’école.
2) Une présence d’un minimum de 80 % est nécessaire.
Et 3) Un test à l’entrée et à la sortie permet de calibrer un peu mieux le niveau.
Mon dossier ayant été mal fait à l’origine, je suis donc soumis à ce test mais, ils m’accordent de ne pas le repasser (c’est le même) lundi à Tamarindo (ouf !). L’avantage, c’est que je vois à peu près où j’en suis et … me rends compte que j’ai encore à apprendre ! Les questions vont crescendo en difficulté et finissent sur des détails pointilleux d’utilisation de locutions. Généralement, plusieurs réponses proposées se comprennent mais une seule est réellement grammaticalement correcte. Et là, ça fait peur ! Je sens vraiment que je suis pas sûr de moi et du coup je me repose des questions sur mes trois prochains mois … Sont pas cools avec moi ! :p
1) L’étudiant ne choisit pas son niveau, il est imposé par l’école.
2) Une présence d’un minimum de 80 % est nécessaire.
Et 3) Un test à l’entrée et à la sortie permet de calibrer un peu mieux le niveau.
Mon dossier ayant été mal fait à l’origine, je suis donc soumis à ce test mais, ils m’accordent de ne pas le repasser (c’est le même) lundi à Tamarindo (ouf !). L’avantage, c’est que je vois à peu près où j’en suis et … me rends compte que j’ai encore à apprendre ! Les questions vont crescendo en difficulté et finissent sur des détails pointilleux d’utilisation de locutions. Généralement, plusieurs réponses proposées se comprennent mais une seule est réellement grammaticalement correcte. Et là, ça fait peur ! Je sens vraiment que je suis pas sûr de moi et du coup je me repose des questions sur mes trois prochains mois … Sont pas cools avec moi ! :p
De retour à l’appartement, je continue mon rangement et refais un test de valise. Toujours
seulement deux kilos de marge … c’est pas beaucoup … et j’aime pas ça !
Bon, puis faut que je me dépêche un peu, ma logeuse a convoqué toute la petite
famille pour venir diner et me dire au-revoir. L’idée tout comme le repas est
super sympa et me fait bien plaisir. En fait, le moment que je préfère c’est
quand ils arrivent, petit à petit …
Surtout quand il n’y en a qu’un ou deux au début. Là, je peux vraiment parler et participer à la conversation. Par exemple, l’ami du troisième fils me relance sur le film et j’en profite pour lui avouer que je ne suis pas sûr d’avoir tout compris. Comme il l’a beaucoup aimé, j’ai droit à une explication détaillée rien que pour moi avec possibilité de poser des questions et de réagir. Après, il me pousse à parler un peu de moi. Là, pareil, j’aime bien non pas par narcissisme mais simplement parce que je connais assez bien le sujet et que tout le vocabulaire que je peux récupérer au passage est super important. Quand je dis « de moi », c’est pas de l’avancée de ma grossesse, il voit bien que j’en suis à cinq mois, c’est des raisons qui m’ont poussé à venir ici et mes projets pour mon retour … Mes plans sur la comète, quoi !
Surtout quand il n’y en a qu’un ou deux au début. Là, je peux vraiment parler et participer à la conversation. Par exemple, l’ami du troisième fils me relance sur le film et j’en profite pour lui avouer que je ne suis pas sûr d’avoir tout compris. Comme il l’a beaucoup aimé, j’ai droit à une explication détaillée rien que pour moi avec possibilité de poser des questions et de réagir. Après, il me pousse à parler un peu de moi. Là, pareil, j’aime bien non pas par narcissisme mais simplement parce que je connais assez bien le sujet et que tout le vocabulaire que je peux récupérer au passage est super important. Quand je dis « de moi », c’est pas de l’avancée de ma grossesse, il voit bien que j’en suis à cinq mois, c’est des raisons qui m’ont poussé à venir ici et mes projets pour mon retour … Mes plans sur la comète, quoi !
Après, quand ils sont trop nombreux, ça devient plus dur.
J’arrive à peu près à suivre (sauf quand ils racontent des bêtises la bouche
pleine) mais absolument pas le temps de formuler de potentielles réponses … Pas
grave, j’écoute et je savoure le repas !! Sur la fin, on a même eu le
droit à une séance photos avec projection des souvenirs de week-end à Cambridge
du second (fils) et son amie. Big-Ben en espagnol ça décoiffe, mais je me dis
que ça doit être pire que les films étasuniens traitant de la Guerre Mondiale
en France avec des nazis anglophones …
Encore une belle journée qui s’achève, l’une des dernières …
dans deux jours, je serai de l’autre côté du monde ou presque. En attendant, on
va tâcher de profiter de la dernière journée !
@ demain !
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