vendredi 28 février 2014

Heure du bilan / Hora del balance

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Depuis septembre, je voyage. Besoin d'une coupure, besoin d'une pause. Six mois de break.

Au cours de mes voyages, j'ai découvert une petite partie du monde. J'ai découvert des lieux, j'ai découvert de cultures, j'ai découvert des arts mais j'ai surtout découvert des personnes.

Certaines de ces personnes que j'ai rencontrées étaient aimables, d'autres désagréables. Certaines étaient ouvertes d’esprit, d'autres repliées sur elles-mêmes. Certaines me rendaient heureux, d'autres me cassaient. Certaines me permettaient de m'ouvrir, d'autres m'obligeaient à me réserver. Certaines avaient la joie de vivre, d'autres avaient un poids sur les épaules. Certaines étaient riches, voire même très riches, d'autres pauvres, voire très pauvres. Certaines se montraient fortes, d'autres fuyaient les obstacles. Toutes m'ont appris quelque chose.

De toutes ces personnes, ces connaissances, ces amis plus ou moins temporaires, je garde des souvenirs. Dans ma nostalgie habituelle, j'espère ou rêve de les revoir ou au moins de garder le contact. Un espoir illusoire, je le sais bien mais que je n'arrive pas à me sortir de la tête. La vie suit son court et chacun son chemin. Peut-être les nôtres se recroiseront un jour, peut-être pas.

Ce que je veux garder de ces voyages, ce que je veux ne jamais oublier, ce que je veux graver à vie dans ma mémoire, ce sont bien elles. Toutes ces personnes. Toutes ces personnes qui m'ont appris quelque chose. Elles m'ont appris à être, à vivre, à agir mais aussi, elle m'ont appris qui je suis.

Plus jeune, je pensais que l'école était la formation de la vie. En travaillant, je me suis rendu compte que le monde professionnel était bien plus instructif que toutes ces heures sur une chaise en classe. Désormais, je comprends tout le sens du proverbe qui dit "Les voyages forment la jeunesse." Le mélange des cultures, des pensées, des réflexes est perturbant et déroutant mais tellement instructif.

Non, je n'ai pas été heureux tous les jours. En cent-soixante-huit jours, ce serait un peu illusoire. J'ai râlé, j'ai pesté, j'ai regretté. J'ai eu peur aussi, j'ai détesté et j'ai souffert. C'est peut-être même dans ces moments là que vous m'avez le plus entendu m'exprimer. Evidemment, il est tellement plus facile de se plaindre que d'exalter sa joie. M'accorderez-vous cette faiblesse ? M'autoriserez-vous à vous dire qu'il faisait trop chaud au Costa-Rica et trop humide en Irlande ? M'autoriserez-vous la défaillance de ne pas tout visiter pour rester dans mon lit à me lamenter, de temps en temps ?

Jamais satisfait ... Oui, c'est aussi la conclusion à laquelle j'arrive. Car faut bien dire les choses : Ce n'est pas parce que je ne profite pas sur le moment que le souvenir agréable ne reste pas !

Allez, les prochains mois seront durs et probablement peu intéressants mais on va essayer de leur trouver leur bons côtés !!

Merci à vous tous pour votre présence à mes côtés et n'oubliez pas de me mettre des claques quand je me plains !
Une pensée particulière pour mes professeurs (Abel, Fatima, Virginia, Alvaro, Yendry, Vicky, ...), pour mes colocataires (Susanne, Sandra et Rafael), pour mes logeuses (María-Luz et Sandra), pour tous les étudiants que j'ai croisés (Joaquím, Anna [x4], Barbara, Kana, Testu, Mickael, Yvonne puis Maxime, Benoit, Emmanuel, Julia, Veronika, Anja ou encore Céline, Yoann, Verónica, Cindy, Julien, ... et tous les autres !!) mais aussi pour Emma (et sa famille), José-Carlos, Sebastián, Javier ou Alberto et Gabriel ... Tant de noms, tant de visage, tant de moments ... Merci à tous, le plus sincèrement du monde.

Enfin, merci à ceux que j'oublie le plus souvent mais qui sont restés à mes côtés malgré la distance, qu'ils soient famille ou amis.

Merci pour tout à tous.

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Desde septiembre, viajo. Necesidad de hacer un break, marcar una pausa. Seis meses de pausa.

Durante mis viajes, descubrí una pequeña parte del mundo. Descubrí lugares, descubrí culturas, descubrí artes pero sobre todo descubrí personas.

Algunas de esas personas que encontré estaban amables, otras desagradables. Algunas eran de mentalidad abierta, otras encerradas en si mismas. Algunas me hacían feliz, otras me hicieron daños. Algunas me permitían de expresarme, otras me obligaban a ser reservado. Algunas estaban felices de vivir, otras tenía un peso sobre la espalda. Algunas eran ricas, incluso muy ricas, otras pobres, incluso muy pobres. Algunas eran fuertes, otras huían los problemas. Todas me enseñaron algo.

De todas esas personas, esos contactos, esos amigos más o menos temporales, guardo recuerdos. Con mi nostalgia de siempre, espero o sueño verlos otra vez o, a lo mejor, conservar el contacto. Una esperanza ilusa, lo sé muy bien pero no me la puedo quitar. La vida sigue su curso y cada uno su camino. Tal vez, los nuestros se cruzarán otra vez, o tal vez no.

Lo que quiero conservar de estos viajes, lo que nunca quiero olvidar, lo que quiero grabar en mi memoria, son ellas. Todas esas personas. Todas esas personas quienes me enseñaron a ser, a vivir, a actuar pero también, me enseñaron quién soy yo.

Más joven, pensaba que la escuela era la educación de la vida. Trabajando, me dí cuenta que el mundo profesional era mucho más instructivo que todas esas horas sobre una silla en clase. Ahora, entiendo todo el sentido del provierbo “Los viajes forman la juventud.”. La mezcla de las culturas, de los pensamientos, de los reflejos es perturbado y desconcertado pero tan instructivo.

No, no estuve feliz todos los días. En ciento-sesenta-y-ocho días, sería un poco iluso. Refunfuñé, eché pestes, añoré. Tuve miedo, odié y sufré. Quizá es dentro de esos momentos que me oíais expresarme. Por supuesto, es mucho más fácil quejarse que mostrar su felicidad. ¿Me otorgaréis esa debilidad? ¿Me autorizaréis deciros que hacía demasiado calor en Costa-Rica y demasiado húmedo en Irlanda ? ¿Me autorizaréis el fallo de no haber visitado todo para quedarme en la cama lamentandome, de vez en cuando ?

Jamás satisfecho … Sí, también es la conclusión a la que llego. Ahora que lo sabemos, que vosotros lo sabéis, ¿podemos ir adelante? Porque hay que decir las cosas: ¡No es porque no disfruté en el momento que no conservo el recuerdo agradable!

Pues, los próximos meses serán duros y probablemente menos interesantes pero ¡¡vamos a intentar encontrar los lados buenos!!

Gracias a todos por su presencia a mis lados y ¡no olvidéis estrellarme cuando me quejo!

Un recuerdo especial a mis profesores (Abel, Fatima, Virginia, Alvaro, Yendry, Vicky, ...), a mis compañeros de piso (Susanna, Sandra et Rafael), a mis casaras (María-Luz et Sandra), a todos los estudiantes que encontré (Joaquím, Anna [x4], Barbara, Kana, Testu, Mickael, Yvonne y además Maxime, Benoit, Emmanuel, Julia, Veronika, Anja o incluso Céline, Verónica, Julien, ... ¡¡y a todos los otros!!) pero también para Emma (y su familia), José-Carlos, Sebastián, Javier o Alberto y Gabriel… Tantos nombres, tantas caras, tantos momentos … Gracias a todos, con la sinceridad más grande del mundo.

Por fin, gracias a los que olvido con frecuencia pero que se quedan a mi lado a pesar de la distancia, sean familia o amigo@s.

Gracias por todo a todos

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