Aujourd'hui, c'est dimanche ! Nième semaine ... Même pas le courage de compter :)
Et aujourd'hui, j'ai été plus productif qu'hier (n'en déplaise à certains), ce qui n'est, me direz-vous, pas très dur. Oui, je vous l'accorde, mais ce serait faire là preuve de mépris, ce que je refuse !
Donc, ce matin, lever tranquillement avec le soleil ou plutôt avec le bruit de la rue ... Direction la piscine, vous vous souvenez ? Celle qui était fermée hier ! Je me présente donc tout fier avec mon maillot sur les fesses et ma serviette dans le sac et me retrouve dans une file d'attente de pas moins de quinze personnes ! "WTF ?!," comme diraient les jeunes de nos jours dont je fais plus partie depuis hier. Je prends sagement ma place dans la file, un peu déconfit, et attends. Rapidement, des protestations se font entendre devant moi et je crois comprendre qu'il s'agit d'inscriptions mais qu'il n'y a plus de place pour certains jours et donc il faut faire du troc de jours mais en respectant l'ordre de la file et ... un vrai micmac ! Après quelques secondes de réflexion et avec l'aide de deux autres personnes, nous prenons le parti de couper la file pour simplement acheter notre entrée du jour. Ouf, je suis passé ! Maintenant, vestiaire et ...baignade ? Hahaha, trop facile ! Non, vestiaire, hésitation et casier :) Oui, vous savez, les fameux petits casiers que l'on trouve dans toutes les piscines et dans lesquels il faut mettre une pièce d'un euro. Pièce que l'on vient naturellement de donner pour payer l'entrée ... Je fais quoi, là, en maillot de bain devant mon casier que je ne peux pas fermer ? Allez, courage, on demande une pièce par-ci ... puis par-là et ... tant pis ! On y va avec le sac. Ok, le sac est sur le banc, on regarde un peu autour de soi et on cherche les douches. Ça s'est fait ! Allez, on y croit, on s'avance et ... Hein ? Comment ? Me faut un bonnet ? Vous avez vu la longueur de mes cheveux ?! "Madame, vous z'avez un bonnet pour moi ?" (en espagnol dans le texte, bien sûr !). Bon, on peut y aller ? Alors, les couloirs avec des cônes, c'est ceux pour les cours, normal, les autres c'est pour moi ! Première marche et ... Hein ? Comment ? Faut que j'enlève mes lunettes ? Heu ... Vous savez que je vois rien sans ?! Allez on ne se décourage pas ! On a dit sur le blog qu'on allait à la piscine, on ira jusque dans l'eau ! C'est reparti, dans le flou le plus total, et ... première longueur !! Hourra !! On l'a fait ! On revient et ... Hein ? Comment ? Non non ? J't'en pose des questions ? Et ... Ce que je fais là ? Je fais du vélo ! Quelle question ... Ah ... Les couloirs réservés c'est ceux sans cônes ... Logique ... Jaune pour les lents et rouge pour les rapides ... Je sens que j'aime cette journée et il n'est que 10h !!
Bon un peu de sérieux ... Après toutes ces péripéties, j'ai quand même pu faire une petite quinzaine d'allers-retours (non consécutifs et avec pauses !) et j'en suis assez fier. J'ai aussi pris le temps de travailler un peu mon dos et mes cervicales qui recommencent à faire parler d'eux. Au bout d'une bonne heure et pas mal de gouttes (et bien oui, ni bananes ni poussière dans une piscine), j'estimais qu'il était temps et rentra.
Un peu de végétation pour souffler, un bon repas pour reprendre des forces et un petit film connu (par moi) en espagnol pour se mettre de bonne humeur et la journée passa bien vite.
Mais ... Car, oui, il y a un "mais" ! Mais, disais-je, ce n'est pas tout ! Dès que le fut soleil moins fort, je me remis en route dans l'autre direction à la recherche de la gare haute du téléphérique. Ah, vous ne saviez pas ? Oui, Madrid est équipé d'un téléphérique dont je n'ai pas encore compris l'utilité et ne comprendrai jamais mais ça, j'y reviendrai. Donc, mon vélo de location en main, ou plutôt sous les fesses, je m'élançai à la conquête de la colline de Casa de Campo. Avant ça, j'en profitai pour tester une application de mon téléphone qui devait tracer mon parcours, on verra bien ! Je m'élançai, je grimpai, changeant de chemin selon mes envies, perdant de vue le téléphérique et changeant à nouveau de direction pour le rejoindre ... Perdu ... Pas moi, lui ! Enfin, moi aussi un peu quand même, j'avais pas Nathalie comme guide avec moi. Il était donc là et n'y est plus ... Je continuai un peu, forçai légèrement et dut m'arrêter pour poser avant de tomber. Faut dire que ça monte pas mal par ici et qu'il faisait encore assez chaud. Faisant demi-tour l'âme en peine, je vis un "grand" parking et ma curiosité me poussa à aller voir. Vous savez ce que c'était ? Suis sûr que vous avez deviné ! Et bien oui, elle était juste là la gare en question. Le temps d'en faire le tour et je me rendis compte qu'il fermera le WE prochain ... Peu probable que je l'utilise alors ... Je ne saurai donc jamais où il va ni à quoi il sert !
Heureux et en retard, je pris le chemin du retour le plus long possible et découvris une autre passerelle pour rentrer à ma maison, bon plan pour la prochaine fois ! Enfin, je rendis mon vélo et rentre ... me coucher !
Après, une journée si sportive, bien le droit de dormir, non ?!
P.S. : J'ai oublié de reparler de l'enregistrement cartographique et vous confirme que ça a bien fonctionné. Le lien de la carte est disponible sur demande via les commentaires ci-dessous ou tout autre forme (Réservé à la famille et amis.)
