dimanche 10 novembre 2013

Le_neptunien ... en Espagne ! J+70

Le dimanche, ça me branche !!

... Pour me faire pardonner de la pire introduction que je n'ai jamais faite, je vais essayer d'être le plus complet possible dans mon récit ... Ca ira ?

Comme hier, c'est le week-end donc matinée en douceur ... Ou plutôt en agrippement d'oreiller partiellement efficace. Au rallumage du téléphone, la bonne nouvelle attendue depuis la veille semble être arrivée et ... puis non en fait ! Mes Latins me demande où, quand et comment ... Ça m'énerve déjà (enfin, juste un peu) et je prends une décision  importante. Ma réponse ? "Je serai [à tel endroit] à 14h. Que ceux qui veulent venir viennent." Clair, net et précis, non ? On verra bien qui viendra et, surtout, qui sera à l'heure !

En attendant, je traîne encore sur mon PC puis déjeuner. En constant que mon "colocataire" n'a pas dîné, je peux déjà anticiper les remarques que je vais entendre de notre logeuse ce soir ... M'en f**, moi, j'en profite et vu qu'elle est pas là, je mange sa part (à lui) d'hier ! Oui, je dois avouer que d'avoir toujours un plat d'avance tout prêt dans le frigo est assez confortable ... En fait, je devrais chercher une coloc avec un/e cuisinier/ère à l'avenir, non ?

A l'heure dite, ou plutôt quelques minutes avant, je découvre avec plaisir que deux des trois invités répondent présents à la balade. Je découvre aussi qu'il fait beaucoup plus chaud que je le pensais, il me faut faire un crochet par chez moi pour revoir ma stratégie vestimentaire du jour. Le temps pour ma chère mexicaine de se réconcilier avec les freins, elle qui dit ne pas avoir fait de vélo depuis six ans, enfin autre que du vélo d'appartement ! Short sur les fesses, tee-shirt sur le dos (et pas l'inverse), vélo sous les fesses et sourire sur le visage (et toujours pas l'inverse ...), nous voilà partis pour une grande boucle sans limite !

Ayant déjà fait le parcours du Madrid Río avec Fiona (J+15, et je viens d'en profiter pour ajouter quelques photos) et avec les zouaves (J+56, où il faut que j'ajoute des photos ...), je décide de leur faire faire le parcours en sens inverse. Nous commençons donc par la route sinueuse et agrémentée de nombreux trucs qui gènes (plages, tobogans, ponts à photos, ...) pour revenir sur le côté rectiligne et facile.
Mes deux Latins !
Tout à cela nous a déjà pris deux bonnes heures et ... ce n'est que le début !! Impatient, heureux, pas du tout fatigué et plutôt fier de moi, je mène mes touristes jusqu'à la grande porte de Casa de Campo ! (Pas de photo ?! Même dans les sept-cent prises par Myst ... Va falloir remédier à ça !) C'est parti pour la grande balade !!

Avec Fiona nous étions partis au hasard ; seul, j'avais visé la gare du téléphérique ; avec les zouaves, nous avions (plus ou moins volontairement) mis le cap à l'Ouest ; cette fois-ci, avec mes Latins, c'est donc plein Nord que nous nous dirigeons. Le temps est parfait, la température excellente et après une petite halte sur le toit de la ville qui détient la plus belle vue, nous nous enfonçons doucement dans le parc-forêt. Quelques problèmes de chaînes qui sautent ne nous découragent pas et nous continuons, toujours plus haut, toujours plus loin. Un seul élément aura raison de notre courage : la civilisation ! Oui, malgré toute notre énergie et notre fougue, le franchissement de l'autoroute, à vélo, ne nous a pas semblé de plus judicieux ... Allez savoir pourquoi !

Arrivés au plus au Nord que nous pouvons, il nous faut viser le Sud désormais à la recherche d'un passage. Plusieurs hectomètres plus loin, le passage se montre, enfin. Nous le franchissons dans une motivation décuplée et ... rencontrons une barrière ... Son franchissement hasardeux s’est avéré être une très mauvaise idée vu que nous arrivons sur un terrain de golf ... Nous rebroussons chemin et reprenons notre descente, non pas aus Enfers mais bien au Sud. Après un passage à bonne vitesse où j'ai l'impression que mes pédales touchent des deux côtés ... quand les roues touchent le sol, une passerelle s'offrit à nous ! Victoire, nous pou...vons ... Pas passer ! Le passerelle est bien belle mais ne mène à aucun lieu intéressant pour nous. La suivante, elle, que je connais, nous remet sur le bon droit chemin du Río. Dernière séance photo et nous rentrons.

Restitution des vélos, petit casse-croûte et il est temps de rentrer à la maison. Un bien belle journée qui s'achève avec toute la satisfaction légitime. Oui, ça fait du bien ! :-)

@ demain !

1 commentaire:

  1. Si tu as réussi que les latinos soient à l´heure, c´est un exploit ! (Tropi)

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