jeudi 19 septembre 2013

Le_neptunien ... en Espagne ! J+18

La fin de semaine approche, je le sens !

Une matinée de cours encore et toujours classique et sans nouveauté : deux cours, un trou miam-miam+pseudo-sieste et un dernier cours. Pas de quoi mériter un post me direz-vous et vous auriez raison ... Oui, vous auriez raison s'il y n'y avait pas une suite !

Que faire quand il fait trop chaud ? Dormir ou se mettre au frais ! Cette après-midi, choisissant la seconde solution je me suis dirigé vers Atocha. Mais non, pas "Encore Atocha ?!" ! J'ai dis, vers Atocha ... Car tout près, il y a ... il y a ... vous vous souvenez ? Je vous en ai parlé mardi, le seul jour de fermeture !

Oui, comme mardi, j'ai gravi les marches. Oui, comme mardi, je me suis présenté devant la grande grille en fer forgé. Et pas comme mardi, je l'ai franchi ! Encore heureux me direz-vous, manquerait plus que le Musée de la Reine Sophie soit fermé deux jours par semaine ... Sagement, je me suis présenté au caisse et sort mon argent. Je tente même le tout pour le tout et présente ma carte d'étudiant pour avoir le tarif réduit, on sait jamais et là ... La guichetière m'a tendu mon billet ... sans rien demander en échange ! Je crois que je vais y retourner dans ce musée !

Enfin, les caisses, c'est bien joli mais il y a les œuvres d'art aussi à voir. Commençons par le commencement et surtout le rez-de-chaussée. Et bien ... heu ... comment dire ... vous connaissez l'art moderne ? Genre : Un cube ... Oui, un cube ... Et ? Ah, non, rien d'autre qu'un cube ... seul ... dans une pièce de cinquante mètres carrés rien que pour lui ... Il y a aussi deux pavés puis, plus loin, des toiles. Peintes avec des trucs ... ou même pas peintes du tout et c'est là que j'ai craqué ! A la quatrième ou cinquième salle, ils ont atteint ma limite en exposant à mes yeux déjà meurtris une toile blanche ! Rien, de l'art ? ... Non, je refuse !
Je me suis donc dirigé vers le premier étage et suis tombé sur un document intéressant présentant sous forme de film les débuts des incidents avant la Guerre d'Algérie. La vidéo étant un peu longue, j'ai pu admirer les autres documents : tableaux, sculptures, dessins, etc.
Puis, bon, c'est bien gentil tout ça mais "Musée de la Reine Sophie = ..." ? Hein, égal quoi ?! Vous avez trouvé depuis mardi ? Et bien oui ! Eurêka ! Heu, non : Guernica !! L'une des œuvres majeurs de ... ma culture personnelle, petite toile de trois mètres cinquante sur sept mètres quatre-vingt-sept (pratique dans un salon !) d'une violence explicite et en même temps fascinante. Pour vous rappeler le contexte, c'est le Pavillon Espagnol qui passa commande à Pablo Picasso pour l’Exposition Universelle de 1937 et, pour insister sur les épreuves que traversait l'Espagne à ce moment-là (guerre civile, régime totalitaire), Picasso peignit les ruines de la ville de Guernica qui venait d'être bombardée par les Nazis avec des bombes incendiaires. A noter que, sauf erreur de ma part, aucune présence militaire n'était attestée dans la ville et ce sont donc des civils qui on été touchés. A noter aussi que le tableau resta en "exil politique" à la demande de l'auteur jusqu'à "la récupération des libertés démocratiques en Espagne: suite à la mort de Franco en 1975 et à la transition démocratique s'ensuivant, la toile revint sur le sol espagnol en 1981.

Les autres œuvres du musée que j'ai appréciées furent "Canto de las espigas" de Maruja Mallo ou "Gitano de Figueras" de Salvador Dalí (1923) ou encore "La famille en état de métamorphose" de André Masson et deux autres dont je n'ai pas les noms mais que vous trouverez dans mon album photo.

Allez, le temps passe et passe et passe et beaucoup de choses ont changé il est temps de rentrer. Non parce que ça fait quand même un peu trois heures (et demi ?) que je déambule dans ce musée ! Vu le prix de l'entrée, je pourrais revenir ! A demain !

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