Le lundi au soleil, c'est une chose qu'on a toutes les semaines,
Chaque fois c'est pareil, il fait bien beau et il fait très chaud,
Mais le métro lui, il n'est pas beau,
On est tassé, pas de doute, le lundi nous réveille !
Hey !
Hum,
hum ... Voilà, voilà ... n'en parlons plus ! Lundi ? Oui, bah lundi
quoi ! Levé, cours x 2, pause sandwich avec débat philosophique pour
savoir si le barman nous arnaque en inversant notre commande ou pas (Oui
un sandwich bacon avec supplément serano est moins cher qu'un sandwich
serano avec supplément bacon ... Pourtant quoi qu'on lui demande il
facture le plus cher ... Ça fait quand même soixante-dix centimes
d'écart !), re-cours sur des articles de presse et ...et....
Et,
oui, le plus intéressant, ce que vous attendez tous ! THE élément
important de la journée ! Prévu depuis au moins ... quatre secondes
avant :) Non, en fait, je me suis gentiment incrusté dans la salle où
révisaient deux Japonais (qui sont dans mon cours), ai piqué les cartes
de vocabulaire que l'une des deux écrivait et ai fait deux piles : "Je
connais" et "Je connais pas". Après, je l'ai saoulée pendant une bonne
heure (avec son consentement, évidemment) pour qu'elle m'explique chacun
des mots pendant que j'en écrivais une sorte de définition ...
Fastidieux vu qu'on n'en a fait qu'une quinzaine sur les ...
je-veux-pas-savoir-combien qu'il y avait à faire !! Mais super
intéressant et motivant !
La journée aurait dû se
terminer comme elle avait commencé (du moins, ici) en musique. Oui,
j'avais prévu, je ne sais pas trop pourquoi d'ailleurs, d'aller écouter
un marathon de Bach. Comprenez (ce que je n'ai fait qu'après) un
marathon de cinq heures d’œuvres de Jean-Sébastien Bach. Oui, j'avais
prévu, car je n'étais pas motivé. J'y suis quand même allé mais ... je
me suis retrouvé dans un hall de grand bâtiment avec les musiciens sur
les marches. Beaucoup de monde partout et très peu d'espace. Après une
petite recherche, j'ai trouvé un coin vide pour poser le bout de mes
fesses discrètement. Enfin, j'ai à peine eu le temps car si le coin
était vide c'est parce qu'il était dans le - soi-disant - passage de la
cafétéria. Je me suis donc relevé, déjà échaudé, me suis poussé et suis
resté debout pour pouvoir bouger rapidement si la porte (à au moins deux
mètres ...) s'ouvrait. Une minute après, une mère de gamins qui
allaient visiblement se joindre à l'orchestre, s'est assise sur les
marches elle aussi (encore plus loin de la porte que je ne l'étais) et
s'est fait virer tout aussi rapidement. Le plus drôle c'est que, du
coup, moi aussi je me suis fait virer. Mais là, faut pas pousser, je lui
ai fait remarquer qu'il abusait et ai quitté les lieux avec une bonne
excuse. Peut-être y retournerai-je, j'ai encore quatre heures ...
Je
me suis donc retrouvé dans l'une des plus grandes avenues touristiques
de Madrid et ai décidé d'aller à l'un des lieux intéressants qu'il me
restait à voir : la Casa del Libro. Ce n'est autre qu'une librairie mais
elle est comparable en superficie à la Fnac Saint-Lazare ou à Gibert
Jeune, enfin pas tout à fait mais presque. J'en ai fait le tour, ai
cherché plus ou moins des idées, hésité, réfléchi et n'ai acheté
finalement qu'un mini-Bescherelle (ça porte un nom commun en français
?!) et un cahier d'exercices de conjugaison (mon point faible !).
Perdu dans mes pensées, je ne suis pas retourné au marathon, rentrant rejoindre mon dîner et mon ordinateur.
Vous
en voulez plus ? Allez, un dernier détail sans grand importance alors.
Je me suis offert la gourmandise, le luxe et la débauche d'un petit
(vraiment petit !) McDo dans un superbe bâtiment qui fut un théâtre (je
crois) ... McDo grâce auquel j'ai pu profiter de mon retour avec un
compagnon : le hoquet ! Au rythme d'une contraction toutes les onze
secondes sur une heure et demi, je vous laisse faire le calcul. Et pour
clore là dessus, ce gentil compagnon s'est absenté quand j'ai dîné pour
revenir dès que j'ai sorti mon cahier de cours !!
Aller, @demain et on va essayer de pas re-perdre le rythme ! :)
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